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Le triste début de campagne européen de l’équipe nationale d’Espagne a crée un climat des plus tendu de l’autre côté des Pyrénées.
Un nul sans but face à la Suède (0-0), puis un autre partage des points ce samedi contre la Pologne (1-1). L’équipe d’Espagne est en grande difficulté en ce début d’Euro. Solide sur ses bases défensives, l’équipe de Luis Enrique rencontre des gros problèmes dans la finition, avec ce seul but inscrit par Alvaro Morata face aux Polonais. Dix-sept tirs (dont cinq cadrés) durant cette rencontre, et onze (pour cinq cadrés) contre la Suède ; les occasions sont là, mais quelque chose ne fonctionne pas. Et du côté de la Fédération espagnole, une inquiétude grandit.
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Comme le relate AS, c’est même une « profonde inquiétude » qui habite désormais les membres de la RFEF. Les dirigeants de la Fédération espagnole de football estiment même que « Luis Enrique est à bout de souffle » et ajoutent qu’« au-delà du fait de gagner ou de perdre, le plus grand danger est que les gens ne supportent plus l’équipe nationale ». Le média n’hésite pas à parler de « panique » face à la réaction de supporters déjà passablement irrités par la non-sélection de Iago Aspas, ou encore par l’absence de joueurs du Real Madrid.
Luis Enrique enchaîne les bourdes
Et ce n’est pas tout. Les critiques de Luis Enrique concernant l’état de la pelouse du stade sévillan de la Cartuja contre la Suède, ne sont pas du tout passées et ont même « été prises comme un affront par la ville ». Quant au président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, il serait au bord de l’explosion. AS raconte que sa « colère concernant cette polémique est comparable à celle qui s’était emparée de lui lors de l’épisode Lopetegui ».
Dans le groupe espagnol, l’ambiance est par ailleurs décrite comme « irrespirable » par le média qui met en cause les différents choix de coaching de Luis Enrique, concernant notamment Morata, Moreno, Marcos Llorente ou encore Azpilicueta. Sans parler de la naturalisation express d’Aymeric Laporte qui a laissé Raul Albiol sur la touche.
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