Marcelino grand maniaque, le masque tombe

« J’ai entretenu une très bonne relation avec lui. Il m’a confié beaucoup de responsabilités au milieu de terrain, a commencé par indiquer Coquelin dans les pages du Parisien. Je suis arrivé d’Arsenal avec l’étiquette d’un joueur à vocation défensive. Grâce à lui, j’ai eu la possibilité de m’exprimer davantage avec le ballon. J’ai à l’esprit un grand travailler, il s’appuie beaucoup sur la vidéo et tactiquement se révèle être très pointilleux. Il est peut-être méconnu en France, mais en Espagne il est considéré comme une valeur sûre ».

L’ancien lorientais a insisté sur le fait que c’est un technicien très exigeant, notamment sur l’aspect physique : « Sur le plan physique, notamment il ne laisse rien passer. Que ça soit aux entrainements ou durant les matches. Il vit l’instant à fond. Il ne se positionne jamais en observateur, à l’écart. Au beau milieu d’une séance, jamais très longue mais assez ludique, il est directif, interventionniste, appliqué et soucieux du moindre détail ».

Coquelin confirme aussi le fait que Marcelino est maniaque de la préparation : « Avec son staff, il insiste beaucoup sur la préparation athlétique, la nourriture. On avait une pesée quotidienne, des prises de masses grasses hebdomadaire

« Dans son environnement, Valence ressemble un peu à Marseille avec des supporters chauds, exigeants et ambitieux pour leur équipe. A l’OM, c’est un degré au-dessus au niveau de la passion et je pense qu’il a dû bien réfléchir avant d’accepter. A Valence, on a vécu des moments un peu compliqués, avec une pression extérieure forte. Il a les épaules pour la supporter et optimiser l’effectif à sa disposition »