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La marche était trop haute pour Nantes / Ligue Europa

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Au terme d’un match où le suspense a vite été éteint, le FC Nantes s’est incliné sèchement contre la Juventus, en seizième de finale de Ligue Europa (0-3).

Parce que ces soirées uniques font le sel de la Coupe d’Europe, Nantes devait encore mesurer les bienfaits de sa victoire en Coupe de France, au printemps dernier. Au-delà du trophée supplémentaire qu’il a ajouté dans sa vitrine, ce sacre lui a offert ce type de match sur un plateau. Une affiche de rêve contre la Juventus, comme un éveil aux doux souvenirs d’un passé pas si lointain.

Encore fallait-il se donner le droit de rêver. Et c’est ce que la bande à Kombouaré avait fait, il y a une semaine. Menés et souvent malmenés dans le jeu par une Juve davantage puissante que brillante, les Canaris n’ont jamais lâché les armes, forts d’une ténacité formidable, sous l’impulsion du talentueux Ludovic Blas, pour accrocher un score de parité 1-1. Un score de nature à booster toute une ville pour le retour.

Nantes plombés par un Di Maria XXL

C’est donc dans une atmosphère exceptionnelle que les Nantais se sont plongés dans cette seconde manche. Mais une fois le décor planté, le plus difficile commençait. Cette Vieille Dame a beau faire son âge cette saison, elle n’en reste pas moins supérieure, sur le papier, grâce à son savoir-faire européen. Les Canaris ont pu l’attester assez rapidement, avec une grande intensité dans les contacts et une capacité à accélérer assez déstabilisatrice dans les rangs des Bianconeri.

Et l’enthousiasme a été douché d’entrée de jeu avec, dans le rôle du fardeau, une vieille connaissance qui a souvent fait trembler ces filets jaunes ces dernières années. C’est bien simple : Angel Di Maria s’est occupé de tout, ou presque. C’est lui qui a refroidi tout le monde dès la 5e minute de jeu sur une délicieuse frappe enroulée du gauche (0-1, 5e). C’est lui, encore, qui a provoqué l’expulsion de Pallois – coupable d’une main sur son tir – avant de transformer le penalty sans sourciller (0-2, 20e). C’est lui, enfin, qui a scellé le succès des Italiens d’une tête bien senti dans le dernier quart d’heure (0-3, 79e).

Dans ces conditions, l’affaire avait été réglée rapidement, évidemment. Et la Juve a d’ailleurs passé ce match sans trembler, jouant à sa guise contre des Canaris plombés par le scénario. C’était un vraie bataille. On l’attendait un peu plus disputée. Les Nantais y ont jeté toutes leurs forces, mais la route s’arrête là.

 

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