SPORT

des pertes inacceptables, le ménage doit être fait

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On estime à une petite fortune le coût du piratage par IPTV chaque année. Les chiffres tombent.

Le réseau multinational de télévision payante BeIN Media Group continue d’être le fer de lance de la lutte contre le piratage de la diffusion dans le monde entier. Dans le domaine du sport, sa célèbre affaire contre BeoutQ, l’opération de piratage basée en Arabie saoudite qui a commencé à pirater le contenu sous licence de BeIN en 2017, a été bien documentée, suscitant une condamnation générale des gouvernements et des organisations sportives. Le combat contre l’IPTV n’est finalement pas perdu d’avance…

 

 

 

Comme un réseau de drogue

Ces dernières années, dans le cadre de ses efforts pour lutter contre le piratage et protéger ses investissements considérables dans les droits sportifs, BeIN a travaillé en étroite collaboration avec d’autres acteurs du secteur sur ses différents marchés. En France, par exemple, le diffuseur appartenant au Qatar a été une force centrale dans la création de l’Association pour la protection des programmes sportifs (APPS) en 2018. Cet organisme, qui comprend désormais Canal+, Eurosport et d’autres diffuseurs français, vise à lutter contre toutes les formes de piratage de contenu, et plus tôt cette année, il a réussi à faire pression sur l’Assemblée nationale française pour qu’elle adopte une législation qui donne aux détenteurs de droits et aux diffuseurs de nouveaux pouvoirs importants pour obtenir des injonctions afin de bloquer, supprimer ou déréférencer les sites Web et serveurs pirates qui distribuent illégalement des contenus sportifs en direct.

Cameron Andrews, directeur juridique chargé de la lutte contre le piratage chez BeIN Media Group, évoque  certains des mécanismes juridiques existants pour lutter contre les réseaux pirates et nous fait part de ses réflexions sur ce qui peut être fait de plus dans le sport pour diminuer la menace du piratage de contenu. Il évoque aussi des chiffres, avec une perte de l’ordre de 28M€ chaque année pour les diffuseurs face à ce fléau. Un fléau qu’il compare à un réseau de distribution de drogue : « C’est comme un réseau de drogue, vraiment. C’est la meilleure analogie que je puisse donner : un réseau de distribution très sophistiqué. Vous avez des fournisseurs ou des fabricants, ceux qui copient les canaux, tout en bas de l’échelle. Ils sont très organisés et spécialisés dans ce qu’ils font. Dans notre cas, nous savons que certains d’entre eux sont situés dans des pays où il est très difficile de prendre des mesures à leur encontre. Ensuite, il y a les agrégateurs, puis les revendeurs et les diffuseurs, c’est une sorte de toile d’araignée. »

 

 



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