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les bases posées pour le prochain volet de la saga

Le dernier volet de Jurassic World, intitulé Rebirth, pose les bases du futur de la saga. De nouveaux éléments scénaristiques et des intrigues inédites y sont introduits, ouvrant la voie à une prochaine suite tant attendue par les fans.

Tl;dr

  • Un nouveau départ pour la saga, sans suite évidente.
  • Ile Saint-Hubert et ParkerGenix au centre de l’intrigue.
  • Les dinosaures mutants ouvrent la voie à d’autres films.

Retour sur l’île : un nouvel élan pour la franchise

Impossible de ne pas remarquer le parfum de renouveau qui plane sur Jurassic World Rebirth. Ce nouvel opus, arrivé récemment en salles, offre une respiration inattendue à la saga. On pourrait même parler d’un film qui s’assume comme un « one-shot », loin du schéma traditionnel des trilogies qui ont fait la réputation de la licence. Pourtant, derrière cette apparente clôture narrative, une porte reste entrouverte sur d’autres possibles, et ce n’est sans doute pas un hasard.

L’énigmatique Ile Saint-Hubert et ses dangers

C’est sur Ile Saint-Hubert, laboratoire oublié d’InGen entre les événements de Jurassic Park III et de Jurassic World, que se déploie l’essentiel du récit. Jadis terrain d’expérimentation pour la création de dinosaures transgéniques — une première tentative ayant mené à l’Indominus Rex — l’île est aujourd’hui envahie par des spécimens mutants dont le terrible Distortus rex. Difficile d’imaginer que le film ait révélé tous les secrets génétiques tapis dans sa jungle luxuriante.

La dynamique entre humains et créatures évolue ici : « Les protagonistes ne sont plus chez eux ; ce sont désormais les dinosaures qui règnent en maîtres sur leur territoire naturel. » Ce choix narratif replace le spectateur dans une tension primitive, où chaque recoin peut réserver une surprise mortelle.

ParkerGenix et les enjeux éthiques autour du médicament miracle

Le prétexte ? Une mission périlleuse visant à extraire le sang des trois plus grands dinosaures afin de concevoir un traitement contre les maladies cardiaques. La société ParkerGenix, dirigée par Martin Krebs, incarne ce capitalisme dévorant prêt à tout pour s’assurer un monopole lucratif. C’est lui qui engage Zora Bennett (interprétée par Scarlett Johansson) moyennant dix millions de dollars, puis convainc le docteur Henry Loomis de tenter l’aventure pour réaliser son rêve : rencontrer un dinosaure vivant en pleine nature.

Mais rapidement, des dissensions apparaissent : Loomis propose de distribuer le remède au plus grand nombre plutôt que d’en réserver l’exclusivité à ParkerGenix. Face à l’attitude amorale de Krebs — notamment lors d’une scène où il laisse presque mourir une adolescente — Bennett refuse finalement l’argent et choisit l’alternative altruiste portée par Loomis.

Et après ? Les pistes pour la suite…

Difficile de prédire si ces personnages reviendront, tant leur arc semble bouclé — du moins en apparence. Cependant, plusieurs éléments suggèrent que tout n’a pas été dit : présence persistante des dinosaures mutants, possible retour de ParkerGenix avec de nouveaux desseins… Parmi les scénarios envisageables :

  • L’exploitation des mutations génétiques pour créer un parc entièrement dédié à ces nouveaux monstres.
  • L’envoi d’autres expéditions sous couvert scientifique.

Dans tous les cas, ce nouveau chapitre fait souffler un vent d’incertitude bienvenue sur une franchise que beaucoup pensaient figée dans ses codes. L’avenir nous dira si le rugissement entendu sur Ile Saint-Hubert n’était qu’un prélude…


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