Payet, le camouflet

Le 10 septembre dernier lors du succès de l’Olympique de Marseille face à Lille (2-1), Igor Tudor avait été interrogé sur l’absence de Dimitri Payet. L’entraîneur croate avait alors expliqué qu’après avoir discuté avec l’international tricolore avant le match, il avait été convenu entre les deux hommes que Payet aurait droit à une place de choix le mardi suivant en Ligue des champions. Le jour J, l’ancien Stéphanois était effectivement titularisé face à l’Eintracht Francfort (0-1). Et il était même prévu qu’il débute aussi la rencontre fixée ce dimanche face à Rennes (15h, 8e journée de Ligue 1). Oui mais voilà… La prestation de Payet il y a cinq jours a tout remis en cause.

Loin d’être à son avantage lors de la défaite européenne face aux Allemands, le milieu offensif a été sorti dès la 59e minute de jeu et a déçu son entraîneur. Ce dernier a même décidé de modifier ses plans. Comme le raconte L’Équipe, Igor Tudor a choisi de rétrograder Dimitri Payet dans la hiérarchie initiale qu’il imaginait face au Stade Rennais. Pas de titularisation finalement pour le Réunionnais qui débutera le match sur le banc de touche. Un camouflet pour un Payet qui ronge son frein et qui ne peut que constater semaine après semaine qu’il a bel et bien perdu le statut qui était encore le sien l’an passé sous les ordres de Jorge Sampaoli.

Tudor conforté

Pour l’heure, le rôle de remplaçant de Dimitri Payet n’affecte pas les résultats phocéens, et les choix d’Igor Tudor, de manière générale, sont même renforcés par le très bon début de saison d’un Olympique de Marseille toujours deuxième du classement, sans avoir perdu le moindre match en championnat. De son côté, Dimitri Payet semble avoir beaucoup de chemin à parcourir pour espérer retrouver davantage de temps de jeu. A trente-cinq ans, ce fameux temps semble lui être compté.