Avant le choc Real-Arsenal, Nasri a
surpris tout le monde avec une analyse sévère sur Vinicius Junior.
Et il n’a pas mâché ses mots.
À quelques minutes du coup d’envoi
du quart de finale retour de Ligue des Champions entre le Real
Madrid et Arsenal, Samir Nasri a livré une analyse sans détour
dans Canal Champions Club. L’ancien international français, devenu
consultant sur Canal+, n’a pas hésité à s’en prendre frontalement à
Vinicius Junior. Et pour lui,
la chute de niveau du Brésilien n’est pas un mystère.
« Une guerre d’égos » : Vinicius influencé par Mbappé
?
Pour Nasri, le problème est simple : Vinicius ne fait plus les
efforts. Et il accuse clairement l’arrivée de Kylian Mbappé de
perturber l’équilibre du vestiaire. « L’an dernier, il faisait
les efforts. Cette saison, il voit que Mbappé ne les fait pas,
alors il ne les fait pas », a lancé l’ancien joueur d’Arsenal.
En somme, ce serait une guerre d’égos qui mine le rendement
collectif du Real, et Vinicius, jusque-là exemplaire, se laisserait
emporter dans ce jeu de comparaison.
La critique de Nasri ne s’arrête pas à l’aspect défensif. Le
consultant souligne également le déclin de Vinicius sur le plan
offensif. Avec seulement six buts en 2025, le Brésilien est loin de
son niveau étincelant de la saison précédente, celle du doublé
championnat-C1 du Real. Le contraste est saisissant, et il alimente
encore davantage les interrogations autour de son implication et de
son état d’esprit.
Nasri : “Il voit Mbappé, alors il ne défend plus”
Au-delà du cas Vinicius, Nasri a offert une réflexion plus large
sur les exigences actuelles du football moderne. « Avant, on
pouvait jouer avec trois ou quatre attaquants qui ne défendaient
pas. Aujourd’hui, tout le monde veut jouer comme Guardiola. Il faut
défendre », a-t-il expliqué. Le pressing, la transition, la
compacité : des éléments essentiels, que même les stars offensives
ne peuvent plus négliger.
L’analyse de Nasri ne manque pas de pertinence, mais elle est
aussi risquée. Accuser Vinicius d’envie ou de fainéantise, c’est
exposer une réalité difficile à prouver, surtout en pleine saison.
Si le Real va loin, cette sortie passera peut-être inaperçue. Mais
si l’équipe chute, l’opinion publique se souviendra peut-être que
Nasri, lui, avait tiré la sonnette d’alarme.