Et s’il lui restait un dernier sommet à
gravir ? Neymar, blessé, critiqué, annoncé fini… rêve encore d’un
exploit que beaucoup jugent hors de portée.
Il aurait pu tourner la page en douceur, profiter de contrats
dorés, s’éloigner des projecteurs. Mais Neymar, à 33 ans, ne
l’entend pas ainsi. L’international brésilien a encore une mission.
Une obsession. Un rêve qu’il continue de chasser malgré les
blessures, les critiques, les doutes.
Dans une interview exclusive accordée à L’Équipe, son père a
levé le voile sur l’ultime objectif qui anime aujourd’hui la star
brésilienne. Un objectif qui dépasse les clubs, les trophées
personnels et les comparaisons. Un but à la fois intime et
national.
Pas une revanche sur Messi, mais sur lui-même
« Là, on va encore se préparer pour un rêve impossible :
gagner la Coupe du monde. » Ces mots de Neymar Senior
résonnent comme une déclaration de guerre au fatalisme. Blessé dès
le premier match au Qatar en 2022, Neymar n’a jamais digéré cette
désillusion. Et même si le temps presse, il croit toujours à 2026.
Son entourage en est convaincu : physiquement, il sera prêt.
Mentalement, il est déjà dans la compétition. « Peu importe qui
commande, il faut bosser », insiste son père. Le retour espéré
au sommet passera par une saison pleine, et par des choix de club
judicieux. Mais surtout, il s’agira d’une quête de rédemption
personnelle.
Si certains y voient une volonté de marcher sur les traces de
Messi, Neymar, lui, poursuit une ambition différente. « Il ne
cherche pas à être meilleur que Messi. Il veut être meilleur que
lui-même », dit son père. Ce n’est pas une course aux Ballons
d’Or ou aux records. C’est une quête intime, celle d’un artiste qui
veut s’offrir une œuvre finale. Entouré de talents comme Vinicius,
Rodrygo ou Raphinha, le Brésil semble armé pour l’aider. Mais
l’histoire n’en sera que plus belle si c’est lui, Neymar, qui fait
basculer le destin.
Neymar, toujours irremplaçable
Alors qu’il réfléchit à son avenir en club, entre un retour
probable à Santos ou une dernière aventure européenne, Neymar se
prépare dans l’ombre. Son père l’affirme : il veut encore enchanter
les foules. « Quand mon fils va arrêter, je serai triste. Comme
fan de foot, je veux le voir en action. » Et il n’est pas le
seul. Qu’on l’aime ou qu’on le critique, Neymar reste un spectacle
à lui seul. Un artiste imprévisible qui rêve encore, envers et
contre tous, d’offrir au Brésil la scène mondiale qu’il mérite.
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