Le président de l’Olympique de Marseille
Pablo Longoria avoue avoir été maladroit dans ses paroles.
Samedi soir, après la lourde défaite de l’Olympique de Marseille
face à l’AJ Auxerre (3-0), Pablo Longoria a déclenché une vive
polémique en s’en prenant à l’arbitrage de Ligue 1.
« Tout était prévu, organisé, depuis le carton
jaune de Balerdi contre Angers. C’est un Championnat de merde, si
la Superligue vient nous voir, on y va tout de suite. C’est de la
corruption, la vraie corruption », a ainsi lancé président
phocéen dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps.
Ses déclarations ont rapidement été dénoncées par l’arbitre
Jérôme Brisard, qui a tenu à défendre son collègue Jérémy Stinat,
au sifflet pour cette rencontre, et dont le domicile a été
vandalisé. « Nous exprimons notre solidarité à Jérémy Stinat,
qui a vu son domicile être dégradé », a déclaré le Mayennais
au micro de DAZN.
Les regrets de Longoria
Sous la menace d’une lourde sanction, potentiellement plusieurs
matchs de suspension, le dirigeant de l’OM a tenté de calmer le jeu
en revenant sur ses propos. Il a notamment admis une erreur de
formulation de sa part.
« Pas de corruption dans le foot français. La forme
n’était pas appropriée et ce mot, je le regrette. Je suis très
auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce
type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme
ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de
moi-même. Tout le monde m’a bien expliqué la signification du mot
corruption en français, parce qu’en espagnol, ça a un sens plus
large. Attention, ça ne justifie rien. Mais je n’ai jamais de la
vie pensé à quelque chose comme des échanges d’argent ou des
transactions financières, jamais je ne me permettrai
ça », a expliqué Longoria ce lundi auprès de
l’AFP.
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