Griezmann, le message émouvant de sa femme

Finaliste malheureux de la Coupe du monde avec les Bleus contre l’Argentine (3-3, tab 4-2), Antoine Griezmann a fortement contribué au superbe parcours de l’équipe de France. Le Maçonnais s’est donné corps et âme pour combler les absences de Paul Pogba et N’Golo Kanté, se muant à la fois en meneur de jeu et milieu relayeur au sein de l’entrejeu tricolore. Ce qui n’a pas empêché ce dernier de passer à côté de son match, lors de la rencontre en finale face à l’Albicéleste. Mais n’enlève rien au travail titanesque fourni par le joueur de l’Atlético Madrid, désormais meilleur passeur de l’histoire des Tricolores avec 28 offrandes. Et en lot de consolation, l’ancien sociétaire de la Real Sociedad a pu compter sur un bel hommage de la part de sa femme, Erika Choperena, rendu sur les réseaux sociaux.

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« Nous nous fixons tous des objectifs dans la vie. Ceux-ci changent avec le temps, parfois parce que nous changeons nous-mêmes, parfois parce que le contexte change et vous fait repenser les choses », a-t-elle écrit sur Instagram, poursuivant : « Lors de la Coupe du monde 2018, tu avais un objectif clair et tu avais deux petits yeux qui te regardaient à moitié et pendant un moment. Cette fois, tu avais six yeux qui te regardaient, dont quatre avec des yeux exigeants, toujours avec admiration et parfois avec colère en raison du manque, surtout la nuit. »

« Un de tes objectifs est resté le même, mais tu en as porté un autre qui était d’être un exemple pour tes enfants. Tu étais proche du premier objectif, mais tu es sorti champion avec le second, a ainsi ajouté la compagne du champion du monde 2018. Mia et Amaro t’ont déjà vu t’ entraîner tôt en vacances pour arriver à temps pour prendre le petit déjeuner avec eux. Mais au Qatar, ils ont vu comment tu jouais chaque balle, ils ont vu comment tu courrais à la fois pour aider en attaque et pour le faire en défense, ils ont vu comment tu respectais les consignes de ton entraîneur. »

« Ils t’ont regardé relever la personne que tu venais d’éliminer, en lui disant qu’ils avaient des raisons de garder la tête haute. Ils t’ont vu diriger quand on avait besoin de toi. Ils ont vu comment tu avais perdu à la dernière minute et bien que ça fasse mal comme tout le monde, ils ont vu comment tu avais gardé ta médaille, ils ont vu comment tu as applaudi les champions actuels et ils ont vu comment tu avais félicité tous tes coéquipiers. a-t-elle confié, concluant ensuite : « Le ‘nous sommes fiers’ ne rend pas justice à ce que nous ressentons vraiment. »

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