Un éclair d’Arda Güler, un mur nommé
Courtois, et le Real s’en sort à Getafe. Mais à quel prix :
Camavinga est sorti blessé.
Ce n’était ni brillant,
ni fluide, ni vraiment rassurant. Mais c’est une victoire. Et
parfois, c’est tout ce qu’on demande en avril. Dans un match haché,
brouillon et piégeux, le Real Madrid s’est extirpé du traquenard de
Getafe grâce à une frappe lumineuse d’Arda Güler et aux parades
d’un Thibaut Courtois encore impérial.
Un onze bis, une attaque
minimale
Ancelotti avait envoyé
un message limpide : priorité à la Coupe. Seulement cinq titulaires
habituels au coup d’envoi, des paris comme Endrick ou Fran García,
et surtout, l’opportunité donnée à Arda Güler. Et c’est lui qui a
répondu présent. À la 38e minute, le Turc hérite d’un ballon mal
repoussé à l’entrée de la surface. Sans trembler, il enroule du
droit – son pied faible – et surprend David Soria. Un but qui
change tout, dans un match jusque-là pauvre en occasions mais riche
en contacts rugueux.

Getafe fidèle à lui-même,
Courtois au sommet
Le Getafe de Bordalás
n’a pas changé : pressing haut, défense dense, et une volonté
farouche de mordre les chevilles adverses. Le plan a failli
fonctionner. Mayoral et Arambarri ont eu les occasions, mais le
premier a manqué de tranchant, le second a péché par excès de
précision. Et puis, il y avait Courtois. Un arrêt réflexe sur une
talonnade de Peter Federico, un plongeon face à Álvaro Rodríguez…
Le Belge a une fois encore tenu la maison blanche debout.
Une fin de match à dix et une
alerte pour Camavinga
Le Real aurait pu
plier le match plus tôt : Brahim a vu son tir repoussé sur la
ligne, Endrick a manqué le coche et Vinicius a fait des misères à
la défense adverse. Mais la maladresse et les choix d’Ancelotti ont
maintenu le suspense. Et pour couronner le tout, Camavinga a dû
sortir blessé, laissant Madrid finir à dix. Victoire donc, mais
sans euphorie. Le Real reste en vie en Liga, mais y laisse quelques
plumes.
Source link