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Real Madrid : les 3 clés pour faire chuter le Real

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TACTIQUE – Pointé du doigt pour ses lacunes dans le jeu, le Paris Saint-Germain a pourtant des armes, individuelles et collectives, pour faire tomber un Real moins souverain en 2022.

La saison du Paris Saint-Germain va prendre une autre tournure ce mardi soir, date d’ouverture d’une nouvelle double-confrontation contre le Real Madrid. Souvent présenté comme une armada de stars sans liant, le club de la capitale aime montrer des vertus insoupçonnées lorsque l’altitude s’élève. Dans cette partie d’échec, Paris est prêt à avancer ses pions. Ces trois axes pourraient être déterminants.


POINT CLÉ N°1 – ANIMATION OFFENSIVE 

LA CRÉATIVITÉ DU TRIANGLE VERRATTI-MESSI-MBAPPÉ


Cela fait des mois qu’une petite musique latente accompagne le PSG à chacune de ses sorties. En cause : l’animation offensive. Les productions parisiennes prêtent à débat. Avec de tels noms sur le papier, de surcroît. Il n’y a pas de fumée sans feu, l’équipe de Mauricio Pochettino n’est évidemment pas exempte de tout reproche. Loin de là l’idée de tomber dans l’indulgence. Au contraire, un tel effectif appelle à l’exigence. Néanmoins, il est important de recontextualiser un peu les choses pour aller au-delà des impressions laissées. Parmi celles-ci prédomine l’idée selon laquelle il y aurait Kylian Mbappé et les autres.

Impliqué dans plus de 50% des buts parisiens, Kylian Mbappé est le facteur x de cette équipe. C’est une évidence. Bien qu’il ait été plus décisif que tous ses autres compères de l’attaque réunis (Messi, Neymar, Di Maria, Icardi, Draxler), son impact ne se mesure pas que dans les chiffres. Par sa qualité d’appel et une variété nouvelle dans ses habitudes de jeu, le numéro 7 du PSG détonne dans une animation où la majorité de ses coéquipiers demandent le ballon dans les pieds. On touche le point sensible. Le contraste avec les autres se situe là, précisément.

Kylian Mbappé est une arme de dissuasion. Son aptitude à attaquer la profondeur en fait peut-être le seul joueur au monde à reparamétrer le rapport de force tactique d’un match. En d’autres termes : sa simple présence fait reculer un bloc-équipe adverse. Pour Paris, c’est à la fois un salut et une limite. Et ce grand combat contre le Real Madrid, aussi prestigieux soit-il, ne dérogera pas à la règle. Depuis le début de saison, les étoiles de la C1 ne suffisent pas toujours à éclipser la routine de la Ligue 1 dans le jeu parisien. C’est là que le triangle Messi-Verratti-Mbappé entre en scène.

Ces trois-là parlent le même langage, évoluent dans la même zone (axe-gauche), et semblent guidés par l’envie de peaufiner leur relation. Entendons-nous bien : cela ne règle pas tous les problèmes, mais c’est une base importante pour le PSG. Dans ce triangle fort, le porteur du ballon cherche instinctivement les deux autres. Par la verticalité qu’il offre, Mbappé en est la pointe naturelle. Dans le cœur du jeu, Messi et Verratti, eux, sont reliés par un fil invisible où ils se partagent les rôles – déclencheur ou appui – avec une coordination dans leurs mouvements qui commence à faire des dégâts. Lionel Messi est un ordinateur. Sa virtuosité doit s’exprimer dans un cadre. Il s’agit là d’un premier point de repère dans son grand chantier parisien. Le retour de Neymar, plus tard, posera de nouvelles équations. « Pour l’instant, nous nous trouvons bien comme ça, mais nous devrons nous adapter avec Ney’, parce qu’il est important », a rappelé Mbappé sur Prime Vidéo. Derrière sa flèche, Paris a ces 2 cordes à son arc.

Lille – PSG (6 février 2022). Attaque placée. Messi, Verratti et Mbappé se cherchent dans un tout petit périmètre et focalisent 6 joueurs, ce qui permet à Hakimi de se retrouver libre.

Lille – PSG (6 février 2022). Attaque rapide. Une nouvelle fois, Verratti se projette pour offrir un relai à Messi, qui initie l’action. Mbappé, qui part cette fois-ci de l’extérieur, offre une solution avec son appel.

PSG – Rennes (11 février 2022). Attaque rapide. Après une récupération haute, Verratti se retrouve cette fois à la base du triangle.

PSG – Manchester City (28 septembre 2021). Attaque rapide. Indispensable pour attaquer la profondeur, Mbappé est aussi précieux en point d’appui, où sa justesse dans les remises fait souvent mouche. Un point de repère pour l’action préférentielle de Messi.


POINT CLÉ N°2 – ORGANISATION DÉFENSIVE

LA GESTION DE LA PROFONDEUR


Quelle équipe sera protagoniste avec le ballon ? En l’état actuel des choses, aucun scénario n’est à exclure. La tendance serait à un PSG pro-actif face à un Real plus attentiste. Les dernières sorties des Merengue dans les matchs à fort enjeu vont plutôt dans ce sens. Le 12 janvier, lors du Clasico en demi-finale de Supercoupe d’Espagne, la bande à Ancelotti avait fragmenté son match avec un bloc bas ou médian selon les séquences, laissant le ballon à un Barça plein de défauts dans des proportions notables (46% de possession).

Avec cette première manche au Parc, le piège est clair pour le PSG : il faudra absolument fermer les vannes sur les transitions défensives. Une phase de jeu qui lui donne du fil à retordre depuis des années. Plus que la charnière Marquinhos-Kimpembe, Achraf Hakimi et Nuno Mendes sont identifiés. Malgré leur vitesse, ces deux contre-attaquants ont les défauts de leurs qualités. Les compensations des Parisiens devront colmater ces brèches dans leur dos à chaque perte de balle, d’autant que les Madrilènes sont habiles sur attaque rapide. Un domaine dans lequel Vinicius Jr sera une menace. Reste qu’avec ou sans l’aiguilleur Benzema, ce ne sera pas la même musique. Même pour l’explosif Brésilien.

Dans son ère contemporaine, l’exigeante Ligue des Champions requiert une grande capacité d’adaptation. Du Real de Zidane au Bayern de Flick, en passant par les Reds de Klopp et les Blues de Tuchel, tous les lauréats récents avaient ce dénominateur commun. Le PSG a beau être illisible, il faut lui reconnaître cet attribut sur la scène européenne – ce qui explique, aussi, sa présence dans le dernier carré depuis deux ans. Dans ses points de progression en Ligue 1 cette saison, il faut noter sa volonté d’assumer le contrôle du jeu avec un bloc haut. Pour autant, l’équipe de Mauricio Pochettino a pu se sortir de quelques traquenards en se repliant pour travailler sans ballon et se projeter par à-coups avec l’arme Mbappé. On pense au succès épique sous la neige de Munich (3-2). Ou à la victoire de gala contre City au Parc cet automne (2-0).


POINT CLÉ N°3 – LA BATAILLE DU MILIEU 

ÊTRE UN TON AU-DESSUS DANS LE VOLUME ET L’IMPACT 


Au-delà de la relation Benzema-Vinicius, la grande force du Real Madrid version 2021-22 réside au milieu, dans la salle des commandes, encore et toujours. Une constante depuis les années Zidane. Réglé comme du papier à musique, le trio Casemiro-Kroos-Modric est l’autre baromètre de cette équipe. Les matchs se déroulent comme le Real le décide dès que ces trois dinosaures dictent le tempo. Il est entendu que le Brésilien (29 ans), l’Allemand (32) et le Croate (35) vieillissent comme le bon vin. Ils ont toutefois besoin d’une certaine zone de confort pour maximiser leur expression. Et c’est peut-être là que Paris a des failles à exploiter.

La première est une thématique chère aux logiciels de Thomas Tuchel et Mauricio Pochettino : l’intensité. Cette fameuse intensité. Le terme, générique, n’est pas un simple cliché estampillé Ligue des Champions. Il se quantifie par des données concrètes : le volume de courses, l’impact athlétique. Les Parisiens connaissent le cahier des charges. S’ils proposent leur meilleure version, cette attitude peut leur permettre de surpasser la maestra des milieux madrilènes, habitués à imposer un faux rythme dans cette zone essentielle du terrain. C’est de cette manière, par exemple, que l’Athletic Bilbao avait fait sauter la Maison Blanche en Coupe du Roi, il y a deux semaines (1-0).

Enfin, la seconde faille tient, comme pour Vinicius, à la présence – ou pas – de Karim Benzema, parce que les décrochages et la justesse du Français offrent une solution invariable à ces trois joueurs pour la progression sur le terrain et la continuité du jeu. On ne connaît pas encore le casting, mais Paris a quelques éléments du script. L’histoire s’écrit maintenant.

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