L’OM tombe contre le Panathinaikos

L’OM est tombé dans le traquenard ce mercredi lors de la première manche de son duel contre le Panathinaikos, comptant pour le 3^e tour préliminaire de la Ligue des Champions. Jouant à l’extérieur, dans un contexte hostile et avec un arbitrage particulièrement défavorable, l’équipe de Marcelino a longtemps tenu tête à son hôte avant de céder à cinq minutes du terme.

L’OM a craqué vers la fin

L’arrière-garde marseillaise a fini par rompre à la 84^e à la suite d’un beau mouvement à trois du Pana. C’est le Brésilien Bernard, l’ancien d’Everton, qui s’est retrouvé la conclusion, convertissant une passe d’un autre remplaçant, Ionnadis.

Les Olympiens ont donc fini par craquer, mais le résultat sur l’ensemble du match n’est pas illogique. Ils s’attendaient à un bras de fer et ils en ont été servis. Les Grecs se sont montrés agressifs et entreprenants dès l’entame et il a fallu aux visiteurs beaucoup de solidarité et de sang-froid pour ne pas céder plus tôt.

Et l’adversité était double, puisque les coups de sifflet en leur défaveur de l’homme en noir étaient trop nombreux. L’arbitre roumain a souvent sanctionné les Français et distribué des cartons à tout-va.

Un arbitrage particulièrement défavorable

Geoffrey Kondogbia en a fait les frais. Averti dès la 1^e minute, l’ancien de l’Atlético s’est retrouvé pénalisé en raison d’un jeu engagé. Et ce que l’on craignait, à savoir l’expulsion, a fini par survenir à la 65^e minute. Déjà dans le dur à 11 contre 11, les Marseillais ont été encore plus chahutés en infériorité numérique. Ils ont tenu jusqu’au coaching gagnant de Jovanovic.

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Mis à part le but, les Hellènes n’auront pas vraiment inquiété Pau Lopez. La principale alerte a eu lieu à la 55^e lorsque le Slovène Sporar s’est présenté en position favorable dans la surface. Sa frappe a toutefois été parfaitement neutralisée par le capitaine Samuel Gigot. L’OM, aussi, a eu sa chance pour ouvrir la marque. Une double chance même, avec des frappes de l’extérieur de la surface signée Ounahi et Clauss. La première a été contrée, et la seconde a fini au-dessus.

Marseille est tombé, mais il n’y a rien d’irréversible. Au retour, au Stade Orange Vélodrome, Aubameyang et consorts peuvent parfaitement renverser la vapeur. S’ils font preuve de la même combativité et en retrouvant aussi un jeu plus fluide, ils ont les moyens d’assurer la qualification.