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l’athlétisme entre le triomphe légendaire et le dopage décevant

En sport, comme dans d’autres domaines, les héros ne meurent jamais, à moins qu’un jour, une mystérieuse affaire de dopage, comme c’est la tendance aujourd’hui, vienne ternir leurs exploits et noircir leurs éloquents palmarès, ce qui serait malheureux et regrettable. Aujourd’hui précisément, on va parler de deux athlètes hors du commun qui ont déjà inscrit leurs noms dans la légende, comme ce fut le cas pour Mohamed Ali, Pelé, Bubka ou notre champion Gammoudi.

En suivant les performances du stratosphère nageur américain Michael Phelps qui termine les jeux de Rio et peut-être sa fabuleuse carrière en apothéose, faisant de lui l’athlète le plus médaillé de l’histoire des jeux, épuisant par là même ce que le destinataire olympique compte en superlatifs, ou encore cette foudre jamaïcaine Usen Bollt qui veut réussir pour la troisième fois un triplé. On est en droit de se demander où se situe la limite physique de l’être humain ? Voilà des athlètes, pour ne citer qu’eux qui se surpassent en efforts, pour dépasser les limites et passer dans la catégorie des légendaires.

Ce genre d’athlètes de haut niveau est très apprécié car c’est le couronnement de beaucoup d’efforts, de discipline de vie, d’abnégation et de sacrifices qui ne se sent pas trahi par des athlètes qui se dopent à gogo et qui finissent dans la poubelle de l’oubli pour avoir bafoué les règles les plus élémentaires du sport ?

Faut il parler du scandale russe qui a fait du dopage une institution ? Faut il rappeler la carrière brisée du cycliste américain Armstrong ? Le dopage s’est sophistiqué d’une manière rapide et efficace, disent les spécialistes, et a atteint avec les progrès constants des formes difficiles à détecter dans l’immédiat.

Avec ces nouvelles technologies que d’athlètes sont rattrapés par leur passé, que de sanctions infligées aux tricheurs, que de drames avec des problèmes de santé, que de médailles confisquées et que d’athlètes déçus parce que déchus de leur titre. C’est le cas de l’athlète russe qui, après avoir obtenu la médaille d’or lors des jeux de Londres il y a 4 ans, a perdu sa médaille pour cause de dopage, une médaille attribuée de droit à notre championne Habiba Ghribi, qui veut gagner cette fois-ci à la loyale en comptant sur ses véritables capacités.

Aujourd’hui, elle sent qu’elle porte tous les espoirs d’or de tout un peuple déçu actuellement par les résultats de notre équipe nationale de hand-ball. Même si elle vit et s’entraîne en France, Habiba Ghribi a un sentiment de gloire pour la Tunisie et veut offrir une médaille dorée à toutes les femmes tunisiennes.
Le dopage est une lutte constante entre le canon et la cuirasse, un mal qui gâche des jeux olympiques qui baignent déjà dans des eaux troubles et qui provoque des problèmes de santé pour les tricheurs. Y a t-il un sport propre ? La course aux médailles qui, cela dit, intéresse  au plus haut point aussi les hommes politiques qui utilisent le sport pour valoriser un bilan négatif, fait perdre la tête. En voulant aller plus vite, plus loin et plus haut, sans respecter l’éthique du sport, on risque de tout perdre. Habiba Ghribi à posté ceci sur son mur ,  » le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher et la difficulté pour vaincre. À méditer.

Kamel Chérif // la presse Tunisie

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