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La situation de Fabio Grosso anime une période déjà très agitée pour l’OL, qui bouclera sa semaine par un choc contre Marseille.
Dans l’ère récente du championnat de France, l’Olympico a émergé comme l’une des affiches plus spectaculaires de la Ligue 1. Souvent plus indécise que le Classique, le choc entre Lyon et Marseille a rarement déçu les observateurs. Mais à 48 heures des retrouvailles, le club rhodanien aborde ce match comme un nouveau col à franchir.
Lanterne rouge de Ligue 1, l’OL est plongé dans une profonde crise sportive et structurelle. Le propriétaire John Textor est pointé du doigt pour son discours en décalage avec la réalité quand l’entraîneur Fabio Grosso, qui a succédé à Laurent Blanc il y a un mois, n’a jamais semblé aussi fragilisé.
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La crise a même atteint son paroxysme mardi, lorsque le technicien italien, furieux après une intervention de Jérôme Rothen sur ses relations avec ses joueurs, a interrompu sa séance d’entraînement pour demander à « la taupe » de se dévoiler. Une démarche évidemment stérile. Dans ces conditions, Grosso peut-il quitter ses fonctions à court terme ?
Conscient du contexte, l’Italien est apparu plus apaisé ce vendredi. « Les joueurs ont compris, moi j’ai compris, tout le monde a compris ce qu’il faut faire. On va de l’avant, en essayant d’améliorer les choses », a-t-il lâché. Je sais ce que les gens travaillent avec moi pensent de moi. Je sais aussi que je travaille avec beaucoup de passion. Les gens qui travaillent avec moi peuvent le dire. Je suis content de ça. Bien sûr, on a parlé avec les joueurs. J’ai voulu parler avec les joueurs. Pour moi, le vestiaire est quelque chose de sacré. Les choses du vestiaire, ça ne doit pas sortir. Je n’aime pas faire du théâtre, j’aime faire mon travail au maximum de mes capacités ».
« Le vestiaire, c’est le lieu où on construit notre futur, a poursuivi Grosso. C’est difficile de construire, alors si on se met en danger, ce n’est pas bon. À la fin de la réunion, j’ai pensé que ce n’était pas fondamental de faire un entraînement en plus de ça. Mais le plus important était de se dire les choses, et on est allés de l’avant. On laisse derrière, on essaie d’oublier ça, on va de l’avant et on essaie de parler du match. » En d’autres termes : Grosso souhaite classer l’incident pour mieux basculer sur le choc de dimanche. Une façon de ranger les problèmes sous le tapis avant un nouveau test, dimanche, où l’OL n’aura pas d’autre option que de se relancer pour sortir la tête de l’eau…
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