SPORT

victoire en mode survie à Valladolid


Un Barça B secoué, des sueurs froides,
mais une réaction portée par Lamine, Raphinha et Fermín qui sauve
les meubles à Valladolid.

Ce n’était pas un
traquenard. C’était une trappe. Dès les premières minutes, le FC
Barcelone a senti les filets se resserrer au stade José Zorrilla. À
peine six minutes de jeu, et déjà Iván Sánchez envoyait les siens
devant, sur une frappe déviée par Araujo qui lobait Ter Stegen. La
défense catalane, largement remaniée par Flick, a vacillé. L’enjeu
était clair : ménager les cadres avant la demi-finale retour contre
l’Inter. Mais ce choix a failli coûter cher.

Dans la torpeur d’un
onze expérimental, le Barça a erré. Dani Rodríguez, Ansu Fati, Pau
Víctor… autant de noms, peu d’impact. Pedri tentait d’organiser,
sans relais. Gavi s’épuisait dans le vide. À la pause, Flick a dû
changer son fusil d’épaule : De Jong et Raphinha sont entrés pour
inverser le cours d’un match mal embarqué.

Le déclic Lamine Yamal

L’étincelle est
venue, comme souvent cette saison, du phénomène Lamine Yamal. Entré
avant la pause suite à la blessure de Dani Rodríguez, le jeune
ailier a apporté vitesse, idées et danger. Sur un centre de sa
part, Ferreira relâchait, et Raphinha surgissait pour égaliser à
l’heure de jeu. Une action aussi symbolique que libératrice pour
une équipe jusque-là amorphe.

Libérés, les
Blaugrana ont retrouvé leurs circuits. Sur une action limpide,
bascule d’un flanc à l’autre, Gerard Martín trouvait Fermín en
retrait. D’un plat du pied gauche précis, le milieu andalou donnait
l’avantage à Barcelone. Un but simple et superbe, comme une
revanche sur une première période indigeste.

Un final crispant, un Barça
toujours vivant

Mais fermer un match
n’est jamais chose aisée. Flick lançait Dani Olmo pour gérer la
fin, mais la frayeur n’était jamais loin. Fort trouvait le poteau,
Ter Stegen sauvait les siens devant Latasa, et même Gavi quittait
le terrain blessé. La dernière mèche ? Lamine, encore lui, stoppé
sur sa ligne par Candela.

Le Barça s’en sort
donc. À l’arrachée. À la douleur. Et à quelques jours d’un duel
capital à Milan, cette victoire, si peu brillante soit-elle,
pourrait valoir très cher. Parce qu’elle confirme que même dans la
panade, ce Barça version Flick a du répondant. Mais à ce rythme, le
réservoir risque de crier famine.


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