Le cinquième opus de la saga Toy Story s’ouvre sur une scène étonnante, rompant radicalement avec le ton et les habitudes narratives des précédents films. Cette introduction inattendue marque un tournant pour la célèbre franchise d’animation.
Tl;dr
- « Toy Story 5 » ouvre une nouvelle ère narrative.
- Les originaux « Hoppers » et « Gatto » promettent innovation.
- Pixar mise sur créativité malgré la pression des suites.
Pixar : entre héritage, doutes et souffle neuf
Alors que le secteur de l’animation connaît des bouleversements, Pixar semble traverser les tempêtes avec une résilience remarquable. Même face à la pandémie qui a forcé le studio à revoir ses modes de diffusion – on pense aux sorties directement sur Disney+, ou encore au passage inattendu à la série avec « Win or Lose » – le géant de l’animation n’a jamais vraiment cessé d’innover. Pourtant, au sein du public comme de la critique, une question s’impose de plus en plus : où va Pixar ?
Nouveaux défis pour « Toy Story »
À quelques encablures du trentième anniversaire du premier « Toy Story », voilà que surgit un cinquième opus, porté par l’illustre duo Andrew Stanton et McKenna Harris. Le retour de voix familières – Tom Hanks, Tim Allen, Joan Cusack – vient rassurer les nostalgiques. Mais cette fois, le propos évolue : comment ces jouets iconiques font-ils face à l’ère des écrans tactiles qui éloignent les enfants du jeu physique ? Selon Pete Docter, il s’agira d’un choc entre « Toys meet tech ».
Le début du film se démarque par son audace narrative : un Buzz Lightyear tout juste déballé s’éveille sur une plage inconnue, sans dialogue ni repère immédiat. Au fil de plans évocateurs et d’une bande-son inquiétante, ce Buzz découvre qu’il fait partie d’un conteneur entier échoué, perdu loin de son univers familier. Leur salut naîtra d’une quête commune vers l’inconnu. Loin des clichés attendus sur la technologie ou l’enfance moderne, ce prologue intrigue autant qu’il surprend. Rendez-vous en salle dès le 19 juin 2026.
Originalité retrouvée avec « Hoppers » et « Gatto »
Mais chez Pixar, les ambitions ne se limitent pas aux suites. Pete Docter affirme sa confiance dans la prochaine génération d’originaux. Dès cette année, « Elio » prépare le terrain ; viendront ensuite deux projets marquants.
Pour mieux comprendre ce virage créatif, il suffit de jeter un œil à :
- Hoppers, prévu en 2026 : réalisé par Daniel Chong et incarné par Piper Curda, met en scène Mabel, une étudiante passionnée de nature confrontée à la destruction imminente d’une clairière locale. Grâce à une technologie permettant de transférer sa conscience dans un corps animal robotisé, elle infiltre la faune pour organiser la résistance – un mélange inattendu entre action et comédie animalière aux accents résolument matures.
- Gatto, attendu pour l’été 2027 : sous la houlette d’Enrico Casarosa (Luca), ce conte vénitien réunit Nero le chat noir et Maya la musicienne des rues autour de leur passion commune pour la musique. La direction artistique rompt radicalement avec les codes visuels du studio ; chaque image évoque le coup de pinceau d’un tableau impressionniste.
L’innovation face à la tentation des franchises
La suite n’est jamais acquise dans cet univers où tout évolue vite. Pourtant, l’équilibre subtil entre franchises historiques et récits inédits donne aujourd’hui à Pixar un nouveau souffle créatif — gageons que les prochains mois confirmeront ou infirmeront cette promesse…
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