Une semaine jour pour jour après sa
diffusion sur les ondes de RMC, « L’After Foot » avec Caroline Yadan
pour invitée continue à faire polémique.
Le 3 avril dernier, « L’After Foot » a tenté de
décrypter un
rapport parlementaire concernant les dérives communautaristes et
islamistes dans le football. La députée macroniste
Caroline Yadan, à l’origine de celui-ci en compagnie de Julien
Odoul (Rassemblement national), était invitée de l’émission.
Une vive polémique s’est installée durant et après l’émission.
Sur X, le hashtag #boycottafterfoot est monté en flèche. De son
côté, le journal L’Humanité a jugé que l’élue
avait tenu « une tribune faussement laïque et
vraiment islamophobe sur les ondes de RMC ».
Julien Odoul s’inquiète de l’ampleur prise par cette affaire.
« Depuis cette séquence, un flot de réactions violentes a
émergé sur les réseaux sociaux, appelant à censurer le débat et à
condamner l’émission. Caroline Yadan a été la cible d’attaques
antisémites, de propos sexistes, et d’accusations d’islamophobie
qui conduisent systématiquement à mettre une cible dans le
dos », a écrit le député RN dans une tribune
pour Valeurs actuelles.
Polémique de « L’After foot », l’Arcom entre dans la
danse
Selon Libération, l’Arcom aurait « reçu des
saisines » de la part de plusieurs auditeurs. L’autorité
de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,
chargée de garantir la liberté de communication et le respect des
obligations légales et réglementaires dans les secteurs audiovisuel
et numérique, s’apprête à « instruire la séquence en
question ».
Dimanche soir, juste après la victoire de l’Olympique de
Marseille face à Toulouse, Gilbert Brisbois a entamé
« L’After Foot » en présentant des
excuses. « Si nous avons choqué toute une communauté,
c’est que nous avons raté cette soirée. J’en suis sincèrement
désolé. L’After a fêté ses 19 ans. Depuis tout ce temps, on a
prouvé qu’on était ouvert à tous, à toutes les communautés et à
toutes les religions », avait expliqué le journaliste
sportif dans son préambule.