Pour ce match piégeux à Valladolid, Hansi
Flick a décidé de tout bouleverser. Mais pourquoi une telle
rotation à ce moment-là ?
À première vue,
l’opposition entre le FC Barcelone et le relégué Valladolid
n’avait rien d’un sommet. Mais derrière son apparente banalité se
cachait un choix stratégique fort. Ce samedi, Hansi Flick a surpris
tout le monde en bouleversant complètement son onze de départ. Une
rotation massive, risquée, mais dictée par un calendrier explosif.
Et il ne s’en est pas caché : « Le titre peut se perdre ici
», a-t-il même reconnu en conférence de presse.
La première décision
forte fut de réinstaller Marc-André ter Stegen dans les cages, 222
jours après sa blessure au genou. L’Allemand remplace Szczesny,
aligné durant son absence. Devant lui, Flick a aligné un quatuor
inédit : Eric Garcia, Araujo, Christensen et le jeune Fort.
Exit Koundé, blessé, et d’autres habituels titulaires. Le
message est clair : priorité à la fraîcheur pour défier l’Inter
mardi, en demi-finale retour de Ligue des champions.
Même le milieu de
terrain n’a pas échappé à la cure de jouvence. Pas de Dani Olmo de
Pedri. Ce sont De Jong, Gavi et Fermín qui ont été titularisés,
tous à la relance après des périodes en dents de scie. Une volonté
d’injecter du dynamisme, quitte à perdre en automatisme. Flick joue
une partition audacieuse où la gestion de l’énergie prime sur les
statuts.
Rotation totale au Barça :
Flick fait sauter tous les cadres !
Devant, Lamine Yamal
et Raphinha sont au repos, alors que Lewandowski est toujours
blessé. Le trio Ansu Fati – Ferran Torres – Pau Vitor a été aligné
pour animer l’avant-garde blaugrana. Un pari là encore osé, tant
l’animation offensive repose d’ordinaire sur les automatismes entre
le buteur polonais et ses lieutenants.
Avec cette équipe
remaniée de fond en comble, Flick prend un vrai risque. Le titre
n’est pas encore gagné, et toute perte de point pourrait se payer
très cher. Mais c’est aussi le choix d’un coach lucide, qui sait
que son avenir européen passe par Milan. Et à en croire les
sourires en séance d’entraînement, son groupe semble adhérer à
cette rotation grandeur nature.
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