Face à la pression financière, l’OL mise
tout sur Fofana… mais une exigence tarifaire excessive pourrait
bien tout faire capoter.
L’Olympique Lyonnais joue une
partie serrée avec la DNCG.
Relégué en Ligue 2 pour raisons financières, le club n’a que
quelques jours pour rassembler les 70 millions d’euros nécessaires
à sa survie dans l’élite. Dans cette urgence, un nom revient avec
insistance : Malick Fofana. À seulement 20 ans, l’international
belge représente la dernière carte maîtresse du club depuis le
départ annoncé de Rayan Cherki. Mais si le talent du joueur attire
les convoitises, les Lyonnais pourraient bien compromettre
eux-mêmes l’issue de l’opération.
Fofana, dernier espoir d’un OL
dos au mur
Selon The Independent, l’OL réclame pas moins de 60
millions d’euros pour son ailier, auteur de 11 buts et 6 passes
décisives la saison passée. Un tarif jugé démesuré par plusieurs
clubs intéressés, notamment en Angleterre. Chelsea, Arsenal et
Liverpool ont tous manifesté un intérêt, tout comme le Bayern et
Naples. Nottingham Forest, plus prompt à agir, aurait même trouvé
un accord avec Lyon… mais reste dans l’attente d’un feu vert du
joueur,
qui privilégie un projet de Ligue des champions.
Avec cette surévaluation, l’OL
prend le risque de se retrouver sans offre concrète dans les temps.
Or, Fofana seul ne peut combler à lui seul le gouffre financier du
club. Le message envoyé aux prétendants est clair : Lyon ne bradera
pas son joyau. Mais cette posture rigide, dictée autant par
l’urgence que par l’orgueil, pourrait faire fuir les acheteurs. Et
derrière l’image d’un club vendeur ambitieux, se cache peut-être
une présidence dépassée par la gravité de la situation.
Une stratégie risquée pour la
nouvelle présidence
Michelle Kang,
tout juste nommée à la tête de l’Olympique Lyonnais, semble
emprunter les mêmes errements que son prédécesseur John Textor. En
espérant un miracle financier à travers une seule vente, le club
oublie que sa crédibilité sportive et administrative est en jeu.
D’autres actifs devront inévitablement partir, mais encore faut-il
adopter une stratégie cohérente et adaptée au marché. Car les clubs
européens, aussi friands soient-ils de jeunes talents, savent
négocier à l’heure des soldes forcées.
En misant tout sur Fofana,
l’OL espère déclencher une enchère salvatrice. Mais l’attente du
joueur,
qui préfère patienter qu’accepter une destination de second
plan, pourrait bien faire dérailler ce plan de dernière minute.
Et avec l’échéance qui approche, c’est tout un projet qui vacille,
entre illusion de grandeur et précipice financier.
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