La victoire des Marseillais au Havre a
scellé leur qualification pour la prochaine Ligue des Champions.
Malgré une première saison sur le banc de l’OM ponctuée de défis,
Roberto De Zerbi a tenu à souligner la cohésion de son
groupe.
Au terme de la victoire de l’Olympique de Marseille sur la
pelouse du Havre (3-1) ce samedi en Ligue 1, le club phocéen a
validé l’un de ses objectifs majeurs en décrochant sa qualification
pour la Ligue des Champions. Il reste toutefois aux hommes de
Roberto De Zerbi à consolider leur statut de dauphin du Paris
Saint-Germain lors de la dernière journée, face au Stade Rennais,
le 17 mai.
Au micro de DAZN, le technicien italien est revenu sur sa
relation avec le groupe marseillais tout au long de la saison. En
effet, si pour sa première sur le banc de l’OM, De Zerbi a traversé
bien des turbulences, il n’a pourtant jamais perdu le soutien de
ses joueurs.
De Zerbi met les choses au clair
« Ce n’est pas fini, on veut terminer 2e. Mais c’est
difficile la L1 », a déclaré l’ancien manager de
Brighton. « Combien d’évolutions on a fait dans notre jeu
? Combien de joueurs on a changé ? Combien de problèmes on a dû
dépasser ? Combien c’est difficile à Marseille ? Je crois qu’on a
fait quelque chose de très grand. L’impact du stage ? Je crois que
l’entraîneur doit comprendre les moments déterminants dans une
saison. Au début de la saison, on avait du mal à jouer au
Vélodrome, le ballon était chaud, on tremblait un peu, c’était dur.
On en a parlé. L’objectif était de rester ensemble, être uni, sans
mettre le foot avant tout le reste. On a mis d’autres choses, on a
passé de grands moments ensemble. On s’est moins entraîné, mais on
a beaucoup travaillé sur l’union de l’équipe et ça s’est vu sur le
terrain. On a vu une famille et avec ça, on a plus de chances de
gagner. »
De Zerbi a aussi répondu aux rumeurs d’une rébellion au sein du
vestiaire des Ciel et Blanc. « (…) C’est pour ça aussi
qu’on a fait ce stage en Italie. Ce n’était pas vrai que les
joueurs étaient contre moi, ça m’a fait du mal. Il n’y a jamais eu
de mutinerie, de problème », a-t-il confié.
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