Corentin Tolisso a vécu un derby
rhodanien riche en émotions fortes. Après avoir subi un tacle
rugueux, l’international français a quitté la pelouse
prématurément, ravivant le douloureux souvenir d’une grave blessure
antérieure.
Corentin Tolisso a cru au pire. Victime d’un tacle par derrière
de Lucas Stassin, le milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais
avait dû quitter le terrain sur civière dès la 28e minute contre
l’AS Saint-Étienne (1-2). Finalement, il s’en est sorti avec une
entorse du genou et a pu retrouver les terrains six jours plus
tard.
De son côté, le capitaine des Gones s’était déjà préparé au pire
scénario. Toujours marqué par sa rupture des ligaments survenue en
2018, alors qu’il évoluait au Bayern Munich, le Français
s’attendait à être indisponible pendant plusieurs mois.
La confidence de Tolisso
« Ça a été dur sur le coup parce que je me suis dit que
j’allais peut-être retomber dans ce que j’ai connu il y a 4-5
ans », a confié le champion du monde tricolore au
Canal Football Club.
« Pour me remettre après le croisé, j’avais mis
énormément de temps donc j’ai vraiment eu peur. Quand j’ai eu mon
croisé, la première fois que j’ai mis le pied au sol, la sensation
que j’ai sentie… J’avais vraiment cette peur de me relever, de
marcher et de sentir la même chose. C’est pour ça que j’ai demandé
la civière. Heureusement, on a fait une IRM le lendemain et on a vu
qu’il n’y avait rien de grave », a conclu Tolisso.
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