Malgré un échec cuisant à la Juve, Thiago
Motta n’a pas mis longtemps à rebondir. Son nouveau club est prêt à
miser gros. Voici où il va rebondir.
Malgré une fin de saison chaotique avec la Juventus, Thiago
Motta rebondit plus vite que prévu. L’ancien technicien bianconero,
remercié en mars dernier après une série noire, n’aura pas
longtemps attendu avant de retrouver un banc. Et pas n’importe
lequel. Un club emblématique du football italien a décidé de lui
faire confiance pour relancer un projet à l’arrêt.
Selon les informations de Sky Sport Italia, l’AC Milan a choisi
de miser sur Thiago Motta pour succéder à Sergio Conceição, dont le
passage express à San Siro s’est soldé par un échec cuisant. Malgré
une réputation écornée à Turin, le coach italo-brésilien conserve
l’estime de plusieurs dirigeants, notamment pour son travail à
Bologne ou à la Spezia. Le club lombard, en pleine reconstruction
après une saison catastrophique, espère ainsi relancer une
dynamique ambitieuse.
Si l’officialisation du contrat est attendue dans les prochains
jours, ce choix pourrait faire grincer quelques dents parmi les
tifosi rossoneri. En effet, Motta viendrait grossir la liste des
entraîneurs ayant dirigé la Juventus et le Milan, comme
Massimiliano Allegri, Fabio Capello ou encore Carlo Ancelotti. Une
filiation qui montre aussi la perméabilité entre les deux géants
malgré leur rivalité historique.
Thiago Motta, un retour immédiat sur le devant de la scène
Pour Milan, il s’agit de reconstruire sur de nouvelles bases
après une saison où le club ne disputera même pas de compétition
européenne. Thiago Motta, réputé pour sa philosophie offensive et
sa gestion des jeunes, devra redonner un sens au projet rossonero.
La direction espère qu’il saura insuffler une nouvelle énergie à un
effectif en perte de repères.
À 42 ans, Motta joue peut-être une carte décisive pour sa
carrière. Si la mission s’annonce périlleuse, elle reste à la
hauteur de ses ambitions. Milan mise sur un profil jeune, tacticien
et déjà aguerri aux exigences de la Serie A. Un pari audacieux…
mais parfois, c’est dans l’urgence que naissent les grandes
reconstructions.
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