Le ciel s’éclaircit au-dessus du Groupama
Stadium. Lyon semble avoir enfin tourné la page des galères
financières. Enfin presque…
Les supporters lyonnais peuvent (enfin) respirer. L’ombre d’une
sanction administrative ou d’une rétrogradation plane depuis des
mois sur leur club, mais l’Olympique Lyonnais semble avoir repris
la main sur son destin financier. À quelques semaines de son
passage devant la DNCG, l’organisme de contrôle des finances du
football français, le club a vu une bonne nouvelle surgir :
la fin de ses ennuis avec la FIFA. Pour John Textor, le
président américain, ce soulagement tombe à pic. De quoi faire
croire, un instant, que les démons de l’OL sont définitivement
enterrés.
Mais en réalité, cette éclaircie est due à un problème… plutôt
mineur. Si la FIFA avait effectivement interdit à Lyon tout
recrutement, ce n’était pas pour des millions manquants ni une
dette monumentale, mais pour un oubli de paiement de 2000 euros.
Oui, 2000 euros. Une indemnité de formation non réglée dans les
temps. Une négligence administrative qui a provoqué une réaction
immédiate de Zurich. Heureusement pour les Gones, le règlement a
été vite rétabli, et la sanction levée dès ce mardi. Plus de peur
que de mal, donc.
OL : la sanction levée, le vrai test à venir
Pour autant, tout n’est pas encore rose dans les coulisses du
club rhodanien. Le vrai test arrive début juin,
lorsque la DNCG étudiera de près la viabilité financière du projet
porté par Textor. Ce dernier doit démontrer sa capacité à
financer le club sur la saison à venir. Heureusement, plusieurs
éléments plaident en sa faveur : la qualification européenne
acquise in extremis et surtout, la perspective d’une vente
majeure.
Rayan Cherki représente aujourd’hui la principale valeur
marchande de l’OL. L’international français, courtisé
notamment par Manchester City, pourrait rapporter près de 40
millions d’euros dès cet été. Une manne précieuse pour équilibrer
les comptes et convaincre la DNCG de valider les ambitions
lyonnaises. En attendant, Textor souffle… mais rien ne dit que la
tempête est totalement passée.
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