Ronaldo intouchable avec le Portugal ? La réponse de Martinez

Cristiano Ronaldo a-t-il encore
le totem d’immunité en sélection ? À 40 ans,
le quintuple Ballon d’Or est toujours appelé avec le Portugal et
continue de porter le brassard de capitaine. Mais pour la
première fois depuis longtemps, une prise de parole de son
sélectionneur vient semer le doute sur la solidité de son statut.
Alors que la Seleção prépare son choc contre l’Allemagne en Ligue
des Nations,
Roberto Martinez a brisé une forme de silence.

Interrogé par Sport TV, Martinez a d’abord salué
l’influence de Ronaldo : « Sur le terrain, tout est méticuleusement contrôlé. En
dehors, il incarne des valeurs d’exemplarité qui inspirent les plus
jeunes comme João Neves ou Mora. » Mais dans le même
souffle, il rappelle que « personne n’a de place garantie ». Un
message clair : même la légende de 136 buts en 219 sélections n’est
plus un intouchable.

Portugal : Martinez tempère le statut de Ronaldo

Cristiano Ronaldo, lui,

n’a fixé aucun horizon pour sa retraite. « C’est comme la météo, tout le monde a son
avis, mais personne n’a de plan, même pas Cristiano », a
lancé Martinez. L’intéressé, en fin de contrat avec Al-Nassr et

en réflexion sur la suite de sa carrière en club, reste
cependant disponible et impliqué. Sa longévité exceptionnelle
impressionne, mais elle n’immunise plus contre les exigences du
collectif portugais.

Ronaldo plus intouchable ?
Martinez recadre les débats

Pour Martinez, l’importance de
Ronaldo dépasse désormais le strict cadre sportif. Son aura dans le
vestiaire, son expérience et son exigence quotidienne contribuent à
façonner les leaders de demain. Même si ses minutes de jeu
pourraient être amenées à diminuer, son rôle au sein du groupe
reste capital. Le sélectionneur portugais n’envisage pas une
transition brutale mais un accompagnement progressif.

Le Portugal, qui vise haut
pour le Mondial 2026, sait que l’héritage Ronaldo est à la fois un
trésor et un défi. Le maintenir dans le groupe tout en préparant
l’après-Ronaldo est un exercice d’équilibriste. Martinez semble
prêt à l’assumer, tout en refusant de céder à la nostalgie.