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L’ancien footballeur français rêve d’une
consécration à domicile pour le Bayern… mais n’oublie pas la
blessure de 2012.
Alors que le Bayern affronte l’Inter en quarts de finale, Franck
Ribéry et Arjen Robben se sont confiés sur les chances du club
bavarois de soulever la C1 à Munich. Décryptage.
Ribéry : « Le Bayern a deux grandes chances cette saison »
Interrogé par le site du Bayern, Franck Ribéry n’a pas mâché
ses mots : « Le club a deux gros objectifs : remporter la
Bundesliga et la Ligue des Champions. J’espère qu’ils iront jusqu’à
la finale à domicile. » Une déclaration lourde de sens, alors
que l’Allianz Arena accueillera la finale le 31 mai 2025. Mais
l’ancien numéro 7 se garde bien de trop y croire, lui qui a vécu le
trauma de 2012 : une défaite en finale à domicile contre Chelsea,
évoquée avec émotion. « Je n’en parle pas volontiers… Ça fait
encore mal », lâche-t-il, sous le regard sombre d’Arjen
Robben, auteur du penalty fatal ce soir-là.
Robben méfiant face à l’Inter : « Ce sera très serré »
Avant de rêver de finale, le Bayern doit éliminer l’Inter,
adversaire redoutable en quarts. Arjen Robben, toujours lucide,
prévient : « Leur défense est ultra-solide, et ils sont
dangereux en contre. Le Bayern a un petit avantage, mais ça passera
par des détails. » Un duel à suspense pour des Bavarois
pourtant en feu en Bundesliga (6 points d’avance sur Leverkusen).
« Le championnat, c’est plié », ose même Robben, confiant
dans l’effet Kompany.
2025 Icon SportKompany, le déclic inattendu
Les deux légendes saluent le travail de Vincent Kompany, dont
l’impact a relancé le Bayern après une saison 2024 chaotique. «
L’équipe est bien préparée, soudée, et il y a une énergie positive
», analyse Robben. Ribéry abonde : « Le staff fait un
excellent travail. La preuve : on retrouve le vrai visage du
Bayern. » Un retour en grâce symbolisé par Harry Kane, auteur
de 35 buts cette saison.
Et s’ils jouaient sous Kompany ?
Question décalée mais intrigante : Robben et Ribéry dans le
système du Belge ? « Un bon joueur s’adapte à tout »,
répond Robben, citant son expérience sous Guardiola. « On
disait que je ne cadrais pas avec le tiki-taka… Pourtant, ça a
marché. » Ribéry, lui, rit : « Avec mon dribble, j’aurais
aimé ce jeu offensif ! »
La revanche de l’histoire ?
Pour Ribéry, une finale à Munich serait l’occasion de «
laver l’affront de 2012 ». Mais le Français, superstitieux,
préfère rester prudent : « D’abord battre l’Inter. Ensuite,
croire au destin. » Une chose est sûre : si le Bayern atteint
le 31 mai, l’Allianz Arena retiendra son souffle… comme en
2012.
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