Antonio Conte pressenti à la Juventus ?
Michel Platini a livré un conseil bien particulier à son ancien
club et à l’entraîneur italien.
L’hypothèse d’un retour d’Antonio Conte sur le banc de la Juventus
prend de l’ampleur. Le technicien italien, tout juste sacré
champion avec Naples, est pressenti pour remplacer Igor Tudor la
saison prochaine. Un come-back chargé en symboles pour celui qui a
déjà marqué l’histoire des Bianconeri au début des années 2010.
Mais alors que l’idée séduit une partie des tifosi, un nom bien
connu à Turin a décidé de tempérer les ardeurs.
Michel Platini, légende absolue
de la Vieille Dame, n’a pas mâché ses mots. Interrogé sur la rumeur
d’un retour de Conte à la Juventus, l’ancien meneur de jeu français
a lancé un avertissement clair : « Avant de penser à
l’entraîneur, il faut de bons joueurs. » Pour Platini,
sans un effectif de qualité, même un grand nom sur le banc ne
suffira pas à redresser le club. Il estime que l’histoire d’une
équipe s’écrit sur le terrain, et non uniquement sur le tableau
tactique.
Après une nouvelle saison
marquée par les turbulences, la Juventus cherche un nouveau
souffle. L’idée de ramener Conte, architecte des titres du début
des années 2010, paraît logique. Mais les doutes sur l’effectif
actuel subsistent. Le club n’a plus retrouvé le sommet de la Serie
A depuis 2020 et reste loin des standards européens. Pour Platini,
le défi sera immense… à moins que la direction ne lui offre des
garanties solides sur le mercato.
Conte hésite, De Laurentiis
s’agace
Du côté de Naples, le climat
est tendu entre Conte et le président Aurelio De Laurentiis. Malgré
le titre acquis, les tensions pourraient précipiter le départ de
l’ancien sélectionneur de la Nazionale. La Juventus surveille
attentivement la situation. Mais selon Platini, ce retour ne devra
se faire qu’à une condition : celle d’avoir un effectif compétitif
pour viser les sommets.
Intervenu lors d’un événement
caritatif, Platini a également confié son attachement au club
turinois. S’il n’imagine pas revenir en fonction, il se dit honoré
qu’on pense encore à lui quarante ans après. Une manière de
rappeler, avec élégance, qu’à la Juve, on ne construit pas les
succès sur la nostalgie… mais sur le talent.
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