SPORT

Renard sort son onze africain… et oublie les légendes !

Son onze fait rêgir : Hervé Renard a
oublié plusieurs stars africaines qu’il a lui-même coachées. Et
certains ne comprendront pas ces choix…


Invité du podcast « Afrique Football Club » du média
L’Equipe
, Hervé Renard s’est livré à un exercice aussi flatteur
que périlleux : composer son onze de rêve avec les meilleurs
joueurs africains qu’il a entraînés. Le technicien français,
aujourd’hui à la tête de l’Arabie Saoudite, a aligné des noms
prestigieux, de Yaya Touré à Essien, en passant par Hakimi, Ziyech
ou encore Gervinho. Sur le papier, difficile de contester la
qualité de l’équipe. Et pourtant…

À peine publiée, sa composition a suscité de vives réactions.
Car comment expliquer l’absence de certains cadres qu’il a dirigés
et encensés par le passé ? Serge Aurier, Éric Bailly, Romain Saïss,
Sofiane Boufal, Max-Alain Gradel ou encore Idrissa Gueye figurent
parmi les grands oubliés de cette sélection. Tous ont pourtant
porté les espoirs de leur nation sous les ordres du technicien
français. Même Wilfried Zaha et Cedric Bakambu, auteurs de belles
campagnes, sont laissés de côté.

Onze africain de Renard : admiration ou provocation ?Icon Sport

Onze
africain de Renard : admiration ou provocation ?

Mais s’il y a un oubli qui fait réellement grincer des dents,
c’est celui d’Asamoah Gyan. L’ancien capitaine ghanéen, héros de la
CAN 2010 et buteur légendaire, aurait pu légitimement figurer parmi
les attaquants. Pourtant, son nom n’a même pas été mentionné. Une
incohérence pour certains, une provocation pour d’autres. Renard,
qui a pourtant été adjoint au Ghana, semble l’avoir totalement
zappé.

Essien, Ziyech, Bony… mais pas Gyan ? Le onze africain
polémique de Renard

Bien sûr, composer un onze idéal est un choix subjectif. Mais en
écartant tous les Zambiens sacrés à la CAN 2012, à l’exception
d’une citation pour Sunzu, Hervé Renard semble avoir délibérément
fait l’impasse sur un pan entier de sa propre légende. Un choix qui
passe mal chez les nostalgiques de cette épopée.

L’entraîneur de 56 ans, qui soigne sa communication, devra être
plus prudent lorsqu’il sera temps pour lui de composer un «
onze asiatique ».
Car en Arabie Saoudite aussi, certains
pourraient mal digérer d’être écartés du tableau.


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