SPORT

Reims chute dans l’enfer des barrages à la 100e minute !


Reims pensait avoir sauvé sa peau, mais
un penalty dans le temps additionnel change tout : les Rémois
devront passer par les barrages.

Le Stade de Reims a
vécu une soirée cauchemardesque pour la clôture de la saison. En
déplacement à Lille,
les Champenois ont certes perdu 2-1
, mais ils pensaient avoir
limité la casse. Au coup de sifflet final, ils étaient encore 15e,
hors de la zone rouge. Sauf que tout a basculé à Strasbourg, où Le
Havre, alors en position de barragiste,
a renversé la vapeur dans les toutes dernières secondes.

Alors que Strasbourg
menait 2-1, Le Havre a égalisé, puis obtenu un penalty dans les
toutes dernières secondes. À la 100e minute, Abdoulaye Touré a
tenté — et réussi — une Panenka. Ce but libérateur propulse Le
Havre à la 15e place et envoie Reims en position de barragiste.
Scénario impensable quelques minutes auparavant pour les Rémois,
qui avaient quitté la pelouse de Lille sans soupçonner le drame à
venir.

Avec cette 16e place,
Reims devra jouer sa survie contre le FC Metz, 3e de Ligue 2. Le
match aller est prévu le 21 mai à Metz, le retour à Reims le 29. Et
entre ces deux rendez-vous décisifs, se glisse la finale de la
Coupe de France face au Paris Saint-Germain le 25 mai. Trois
matches à haute pression en huit jours : le calendrier devient un
cauchemar.

Reims s’effondre à la
dernière seconde : le barrage qui fait mal

À la sortie du stade
de Lille, Jean-Pierre Caillot, président de Reims, a refusé de
s’exprimer. Visiblement sous le choc, il a quitté le stade sans un
mot, trahissant l’état d’abattement général. Dans le vestiaire,
l’ambiance était à la consternation. L’entraîneur Samba Diawara a
désormais une équation complexe à résoudre : sauver le club ou
jouer une finale de prestige contre le PSG ?

Car oui, en interne,
l’idée commence à germer : négliger la finale de Coupe de France
pour préserver les cadres en vue des barrages. Si cette posture
choque les puristes, elle illustre bien l’urgence de la situation.
Pour Reims, l’heure n’est plus aux rêves de gloire, mais à la
survie. Et ce revirement brutal laisse un goût amer à toute une
région.


Source link

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité