Alors que Manchester United s’achemine
vers une fin de saison morose en Premier League, la perspective
d’un sacre en Ligue Europa apparaît comme une maigre consolation.
Pourtant, même cette lueur d’espoir ne suffit pas à masquer le
malaise profond qui ronge le club. Ralf Rangnick, qui a brièvement
officié sur le banc d’Old Trafford, livre un diagnostic sans appel
de la situation actuelle.
Manchester United est sur le point de conclure une saison des
plus décevantes en Premier League. Si l’équipe dirigée par Ruben
Amorim, actuellement 15e du Royaume, peut encore sauver les
apparences en soulevant la Ligue Europa, Ralf Rangnick, ancien
coach intérimaire de la maison mancunienne (2021-2022), dresse un
constat inquiétant sur l’état du club.
Pour l’actuel sélectionneur de l’Autriche, la situation des Red
Devils est loin de s’être améliorée depuis son passage à Old
Trafford, bien au contraire. Elle se serait même aggravée, et ce,
malgré les investissements massifs consentis par les dirigeants au
fil des mercatos.
Un effectif mal taillé pour le projet actuel
« En fin de compte, il y a quelques points essentiels à
revoir et depuis, 700 voire 750 millions de livres ont été investis
sur de nouveaux joueurs. Et au classement, ils sont même nettement
moins bien classés qu’avant », a déclaré le technicien
allemand sur Canal + Autriche. « Un sacre en
Ligue Europa leur permettrait de sauver leur saison parce qu’ils
seraient qualifiés en Ligue des Champions. Tout autre résultat
serait décevant, et ce sera intéressant de voir ce qui se
passera. »
Rangnick pointe également une incohérence structurelle dans la
gestion de United :« Ils ont recruté en milieu de saison
un entraîneur qui joue avec une défense à trois ou à cinq, alors
que l’effectif a été construit pour jouer avec une défense à
quatre. C’est ce qu’on voit quand on les regarde en Premier League
contre des adversaires qu’ils devraient battre. C’est vrai qu’ils
ont renversé la situation contre Lyon (5-4, a.p.) en Ligue Europa,
malgré un résultat qui vous élimine généralement. Et bien sûr, le
stade a eu un impact énorme. »
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