Arrivé à l’OM en septembre, Adrien Rabiot n’a pas mis longtemps à s’imposer comme l’un des hommes de base de la formation phocéenne. Avec 9 buts et 4 passes décisives en Ligue 1, il a largement contribué à la qualification de Marseille pour la Ligue des champions. Pourtant, au moment des distinctions individuelles, le nom du milieu tricolore a brillé par son absence. Un oubli difficile à avaler pour un joueur au rendement aussi constant.
C’est là que le ton est monté. Interrogé par le média Carré, Rabiot n’a pas caché sa frustration : « Je repense à une discussion avec quelqu’un de l’UNFP qui m’avait dit que c’était n’importe quoi que je ne figure pas dans cette équipe. Je lui avais répondu que je suis top 3 des milieux de terrain de cette saison, et pas 3e ! » Un message sans détour, renforcé par le soutien public de son entraîneur Roberto De Zerbi, lui aussi ignoré parmi les nommés. Pour Rabiot, il n’a pas besoin de ces distinctions pour valider sa grande saison, mais le symbole reste fort.
Sa polyvalence, sa capacité à hausser le ton dans les grands rendez-vous et son expérience internationale ont pesé lourd dans la réussite de l’OM cette année. Leader de l’ombre, Rabiot a rapidement séduit les supporters marseillais et suscité l’intérêt de ses pairs : plusieurs joueurs auraient même sondé son avis sur le projet phocéen, preuve de son influence dans le vestiaire.
Rabiot règle ses comptes après son absence du 11 de l’année
Mais alors que les supporters rêvent déjà de voir Rabiot briller en Ligue des champions au Vélodrome, le principal intéressé reste prudent sur la suite. « Je n’ai pas envie de m’avancer sur ce qui va se passer la saison prochaine », a-t-il confié, laissant planer l’incertitude. Un entretien est prévu avec Pablo Longoria et Medhi Benatia pour faire le point.
À un an de la fin de son contrat, Adrien Rabiot incarne l’ambition nouvelle d’un OM qui veut retrouver les sommets. Mais cette reconnaissance tardive souligne aussi la difficulté d’exister dans un championnat où les distinctions individuelles ne sont pas toujours à la hauteur des performances. Pour le numéro 25 olympien, le plus important reste le terrain – même si les trophées lui échappent, la flamme ne vacille pas.
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