Malgré un doublé d’Alexandre Lacazette
pour son dernier match, Lyon termine 7e et manquera l’Europe. Une
victoire sans conséquence.
Le Groupama Stadium avait sorti les habits de fête, mais le
champagne est resté tiède.
Pour son dernier match de la saison, l’OL s’est imposé 2-0 face
à une équipe d’Angers déjà sauvée, dans une rencontre marquée
surtout par les adieux d’Alexandre Lacazette. Le capitaine
lyonnais, héros du soir, a inscrit un doublé pour porter son total
à 201 buts sous les couleurs du club. Mais au classement, rien n’a
bougé : les concurrents directs ont assuré, et Lyon reste bloqué à
une frustrante 7e place. Pas de Ligue des Champions, ni même
d’Europa League. Au mieux, les Gones peuvent espérer une place en
barrages de Conference League si le PSG remporte la Coupe de
France.
Lacazette, ultime éclair d’une saison décevante
Il fallait une image forte pour clore cette saison frustrante,
elle est venue des pieds d’un homme : Alexandre Lacazette. À la 55e
minute, il ouvrait la marque sur penalty. À la 72e, il doublait la
mise sur un centre de Cherki, son 11e assist de la saison, ce qui
lui vaut le titre de meilleur passeur de Ligue 1. Puis à la 78e
minute, « le Général » quittait la pelouse sous une
ovation immense, suivie d’une haie d’honneur. Une page s’est
tournée. Mais derrière l’émotion, le bilan reste amer.
Dominateurs, les Lyonnais auraient pu gagner plus largement :
Maitland-Niles a trouvé le poteau (16e) et buté sur le gardien
(17e), Thiago Almada a également frappé le poteau (60e). Pourtant,
ce succès ne fait pas oublier les points abandonnés précédemment,
notamment lors du sprint final. La fin de parcours a été plombée
par la défaite contre Manchester en Ligue Europa et les
contre-performances qui ont suivi.
Fonseca dans le viseur, Textor sous pression
Arrivé en cours de saison, Paulo Fonseca n’a pas réussi à
redresser la barre. Lui qui assurait ne pas avoir d’objectif précis
se retrouve sans qualification européenne. Et pendant que le
Portugais s’interroge sur son avenir, c’est le club tout entier qui
va devoir répondre aux exigences de la DNCG.
Sans recettes européennes, l’équilibre financier devient
précaire. Le succès du soir contre Angers n’aura été qu’un
pansement sur une plaie bien plus profonde.
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