Paris frappe un très grand coup !
Victoire 1-0 à Arsenal grâce à Dembélé et un Donnarumma géant. Un
résultat en or ! Inquiétude pour Dembélé.
Un but en or, une victoire capitale
et un grand pas vers la finale de Wembley ! Le Paris Saint-Germain
a frappé un coup immense sur la pelouse d’Arsenal (0-1), ce mardi
soir, en demi-finale aller de la Ligue des Champions. Dans une
ambiance électrique, les Parisiens ont su faire preuve d’un
réalisme froid en début de match avant de montrer une solidité
défensive et un mental à toute épreuve pour conserver ce précieux
avantage. Un succès pragmatique, où la manière importe moins que le
résultat, et qui porte la marque d’un Donnarumma encore une fois
décisif.
Dembélé frappe d’entrée, Paris
tient bon
Le scénario idéal s’est dessiné
très vite pour les hommes de Luis Enrique. Dès la 4e minute,
Ousmane Dembélé illuminait la soirée. Une accélération foudroyante
depuis le rond central, un relais avec Kvaratskhelia côté gauche,
et l’attaquant français, à la réception du centre en retrait,
plaçait une reprise du gauche qui, avec l’aide du poteau, trompait
Raya. 1-0. Un départ canon qui glaçait l’Emirates. Paris gérait
ensuite cette avance, se créant même des occasions de break par
Marquinhos (14e) puis Doué (31e), sans toutefois parvenir à doubler
la mise.
Le mirage de la maîtrise
s’estompe
Car après une première demi-heure
convaincante, Paris a laissé Arsenal revenir dans le match. Les
Gunners ont alors pris le contrôle du ballon et assiégé le camp
parisien pendant près d’une heure. La pression londonienne fut
intense, les vagues rouges et blanches incessantes, trouvant
souvent des espaces. Mais face à cette domination territoriale,
Arsenal a cruellement manqué de justesse et de réalisme, gâchant de
nombreuses situations par des hors-jeux évitables ou des
imprécisions dans le dernier geste.
Donnarumma, encore et toujours le
mur
Et quand les attaquants d’Arsenal
cadraient leurs tentatives, ils tombaient sur un Gianluigi
Donnarumma impérial. Le portier italien a confirmé son statut
d’homme clé du PSG dans cette campagne européenne. Deux arrêts
réflexes de très grande classe, devant Martinelli juste avant la
pause (45e) et face à Trossard au retour des vestiaires (56e), ont
maintenu Paris à flot et écœuré les Gunners. Derrière son gardien
géant, la défense parisienne, souvent critiquée cette saison, a
fait bloc, plié sans jamais rompre, faisant preuve d’une solidarité
précieuse.
Victoire précieuse, mais Dembélé
inquiète
Paris a donc tenu bon, repoussant
les derniers assauts et se procurant même des occasions de tuer
définitivement le match en contre. Mais ni Neves (78e), ni
Kvaratskhelia (80e), ni même Gonçalo Ramos, dont la tentative
s’écrasait sur la barre transversale (85e), ne parvenaient à offrir
plus d’air aux 2500 supporters parisiens présents. La soirée se
concluait
sur une note d’inquiétude majeure avec la sortie sur blessure
d’Ousmane Dembélé (70e), touché à la cuisse. Ce succès 1-0 est
une excellente opération, mais la qualification reste à valider au
Parc des Princes. La frayeur vécue contre Aston Villa rappelle
qu’en Ligue des Champions, rien n’est jamais acquis. Et
l’éventuelle absence de Dembélé serait un coup dur.