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Le Real version Xabi Alonso démarre sa
saison par un nul poussif face à Al Hilal (1-1), sans Mbappé et
sans éclat. Une copie bien terne.
Premier match officiel pour le Real Madrid de Xabi Alonso,
première désillusion. Face à une équipe d’Al Hilal bien en jambes
et inspirée, les Madrilènes ont longtemps erré sans idées. La
première demi-heure a même ressemblé à une domination saoudienne,
avec un pressing haut, des projections rapides, et une vraie
maîtrise technique.
Le Real, sans Mbappé (fiévreux), a peiné à respirer. Et sans un
cooling break salvateur à la 31e minute, le scénario aurait
peut-être pu être différent.
Gonzalo Garcia marque, mais Al Hilal répond immédiatement
Ce temps de pause a réveillé les Merengues. Quatre minutes plus
tard, une belle combinaison entre Rodrygo et Gonzalo Garcia
permettait au jeune attaquant de 21 ans d’ouvrir le score d’un tir
mal frappé mais victorieux (35e). Un avantage bien éphémère. Cinq
minutes plus tard, Raul Asencio provoquait un penalty évitable,
transformé avec sang-froid par Ruben Neves (40e). 1-1 à la pause,
tout restait à faire.
Le retour des vestiaires a offert un match plus ouvert. Dès la
46e, Guler puis Gonzalo frôlaient le but du 2-1 : une frappe sur la
barre, une autre sortie par Bono. Mais la réplique d’Al Hilal fut
immédiate, avec une frappe de Salem Al Dossary (48e) et une énorme
occasion manquée par Marcos Leonardo (53e), seul face au but. Le
Real, plus dominateur dans le dernier quart d’heure, ne trouvait
pas la faille, malgré une frappe lointaine de Valverde captée sans
souci par Bonou (74e). A la 91e, le géant espagnol aurait pu s’en
sortir après un pénalty sifflé en sa faveur, mais Federico Valverde
a buté sur le dernier rempart marocain.
Un Real sans idées, sans tranchant, sans leader
Ce 1-1 reflète bien la prestation madrilène : ni catastrophique,
ni rassurante. Surtout, elle n’offre aucun signal fort. Trent
Alexander-Arnold, attendu, a traversé le match comme un fantôme :
12 passes manquées, 0 duel aérien gagné, et une influence nulle.
Difficile d’imaginer qu’il soit déjà prêt pour ce niveau.
Le contexte atténue la déception : reprise de compétition,
absence de Mbappé, adversaire bien préparé. Mais le Real,
contrairement à City ou Paris, n’a pas imposé son statut. Le match
contre Pachuca offrira une deuxième chance à cette version Xabi
Alonso de rassurer, voire de convaincre.
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