Danny DeVito a incarné le Pingouin dans « Batman Returns », un rôle marquant de sa carrière. L’acteur a récemment expliqué ce qu’il a le plus apprécié dans cette expérience, une révélation qui éclaire parfaitement son attachement au personnage.
Tl;dr
- Colin Farrell et Danny DeVito incarnent des Pingouins différents.
- DeVito adore la dimension opératique du film de Tim Burton.
- Il se dit prêt à rejouer le rôle du Pingouin.
Deux visions du Pingouin au cinéma
Depuis quelques années, le personnage du Pingouin, célèbre adversaire de Batman, connaît un regain d’intérêt. Porté récemment à l’écran par Colin Farrell dans la série « The Penguin » sur HBO Max, ce mafieux charismatique s’est offert une nouvelle jeunesse auprès des fans. Mais, pour beaucoup, c’est encore l’interprétation de Danny DeVito dans le film culte de Tim Burton, « Batman Returns », qui incarne l’essence même du personnage.
Danny DeVito : souvenirs et confidences
Récemment, lors d’un échange croisé organisé par Variety, Danny DeVito et son successeur, Colin Farrell, ont partagé leurs souvenirs respectifs autour de ce rôle mythique. Les deux acteurs ont notamment évoqué les heures passées sous le pinceau des maquilleurs et cette étrange liberté qu’offre un tel personnage. Interrogé sur la possibilité d’enfiler à nouveau le costume du Pingouin, DeVito a répondu sans hésiter qu’il y serait « partant si on me le demandait ». Il a aussi insisté sur l’aspect libérateur du rôle : « J’ai adoré parce que cela t’offre une liberté débridée… On peut se permettre toutes les folies. »
L’opéra gothique selon Tim Burton
La version portée à l’écran en 1992 par Tim Burton reste un sommet d’esthétique sombre et stylisée. Le Pingouin de DeVito évoluait dans un Gotham démesuré, entre palais souterrains et légions de pingouins dressés, loin des tendances plus réalistes adoptées depuis par Hollywood. Selon DeVito, cette dimension presque théâtrale constituait tout le sel de son expérience : « L’élément opératique du film était ce que je préférais — la musique, les décors… Le côté shakespearien de l’ensemble. L’univers d’Oswald, ses pingouins et ses passions. J’ai adoré ça. »
Un héritage contrasté mais durable
Avant DeVito, seul Burgess Meredith, figure aristocratique et excentrique de la série télévisée des années 1960 aux côtés d’Adam West, avait campé le Pingouin à l’écran. Mais c’est véritablement avec « Batman Returns » que le personnage a pris une ampleur inédite : tragique, monstrueux et touchant à la fois.
Voici ce qui distingue ces incarnations marquantes :
- Burgess Meredith : aristocrate burlesque et caricatural.
- Danny DeVito : créature gothique tiraillée entre douleur et sauvagerie.
- Colin Farrell : mafieux réaliste plongé dans l’ombre contemporaine de Gotham.
Entre fidélité à la bande dessinée originelle et réinterprétations audacieuses, le Pingouin n’a décidément pas fini d’inspirer le grand écran comme les séries télévisées.
Source link