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Toujours confiné en tribune, Paulo Fonseca commence à perdre patience. Sanctionné après son comportement polémique envers un arbitre, l’entraîneur de l’OL a réaffirmé ce samedi que la décision qui le tient éloigné du vestiaire n’était pas équitable. « J’attends d’avoir un peu de justice », a-t-il lâché, déterminé à faire entendre sa version devant le CNOSF début mai.
C’est dans une déclaration ferme, mais posée, que Fonseca a glissé la phrase qui a fait mouche : « Je dois payer pour ce que j’ai fait, mais pas pour être un exemple. » Une façon claire de dénoncer l’idée que sa suspension aurait servi à envoyer un message à l’ensemble du football français. Il a poursuivi en dénonçant une forme d’acharnement : « On n’est plus à l’époque de l’Inquisition. » Le ton est donné.
Fonseca, qui n’a reçu qu’un seul carton rouge en trois saisons de Ligue 1, se dit toujours respectueux du corps arbitral. Mais il regrette que son geste isolé ait suscité une telle réaction. « C’est une réaction que je n’aurais pas dû avoir, je l’ai dit depuis le début », a-t-il rappelé, tout en insistant sur l’importance de pouvoir retrouver rapidement le contact direct avec son groupe.
Paulo Fonseca dénonce une sanction « injuste et archaïque »
Privé de vestiaire, Fonseca estime ne pas pouvoir exercer pleinement son rôle. « C’est important d’être avec les joueurs », a-t-il insisté, laissant entendre que son absence du terrain impacte aussi la dynamique de son équipe. Lyon a besoin de son entraîneur au plus près, surtout dans cette dernière ligne droite de la saison.
L’Olympique Lyonnais a d’ores et déjà enclenché la procédure en appel. Le rendez-vous devant le CNOSF est prévu le 6 mai. D’ici là, Fonseca espère pouvoir faire entendre sa voix, et surtout retrouver sa place sur le banc le plus vite possible. La bataille judiciaire est lancée, avec en toile de fond, une question d’équité.
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