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Le réalisateur de Kung Fury revient avec un film de science-fiction mêlant Star Wars et Le Seigneur des Anneaux

Le réalisateur de Kung Fury revient sur le devant de la scène avec un nouveau projet de film de science-fiction, ambitieux mélange d’univers, qui s’inspire à la fois de Star Wars et du Seigneur des Anneaux pour créer une aventure inédite.

Tl;dr

  • David Sandberg annonce son nouveau film « Dragonlord ».
  • Un univers mêlant action, fantasy et science-fiction.
  • « Kung Fury 2 » reste bloqué pour raisons juridiques.

Un réalisateur suédois qui ose tout

Après avoir fait sensation avec l’action-comédie virale Kung Fury, le cinéaste suédois David Sandberg revient sur le devant de la scène. Cette fois, il s’attaque à un projet des plus ambitieux : un long-métrage baptisé Dragonlord. Le film promet une expérience « fantasy punk » inédite, où se télescopent action débridée, humour décalé et science-fiction. À croire l’intéressé, l’univers du film mélange pêle-mêle les influences de Star Wars, Mad Max, Le Seigneur des Anneaux, sans oublier la folie visuelle d’He-Man. Un vrai laboratoire de genres, où dinosaures et robots se côtoient au gré d’une imagination sans frein.

Un casting délirant pour un monde sans limites

L’histoire s’articule autour de Dragonlord, chasseur de trésors haut en couleur campé par Sandberg lui-même, accompagné par un allié pour le moins insolite : Blaze Falcon, un tyrannosaure. Mais lorsque ce dernier est capturé par le redoutable Dreadmancer – figure maléfique évoquant Skeletor –, notre héros doit composer une équipe rocambolesque digne des Avengers. L’univers fourmille de personnages aussi improbables que marquants :

  • Dread Riders, comparés aux Stormtroopers ;
  • Sword Lord, ancien bras droit du méchant reconverti par amour pour sa licorne ;
  • Titanus – dont le nom provoque bien des rires involontaires ;
  • Budgie, mi-homme mi-oiseau doté d’un pouvoir… corrosif ;
  • Quantum Cobra, spécialiste tech à l’esprit acéré.

Tournage innovant et ambitions affichées

Contrairement à l’approche majoritairement fondée sur le fond vert dans Kung Fury, cette nouvelle aventure bénéficiera des dernières avancées en matière de production virtuelle. Selon Sandberg, ces outils offrent des perspectives inédites pour créer des mondes foisonnants tout en maîtrisant le budget. Le projet est porté financièrement par l’entrepreneur finlandais Mikko Kodisoja, cofondateur de Supercell (Clash of Clans). Le duo ambitionne ainsi d’imposer de nouvelles licences originales au cinéma.

L’ombre persistante de « Kung Fury 2 »

Pendant que Dragonlord prend forme – scénario peaufiné et casting imminent avant un tournage espéré au printemps 2026 –, le sort de Kung Fury 2 reste suspendu. Malgré un tournage achevé dès fin 2019 avec un casting impressionnant – citons Arnold Schwarzenegger ou Michael Fassbender –, la suite n’a jamais vu le jour, empêtrée dans des litiges juridiques avec la société chinoise Creasun Entertainment USA. Pour certains acteurs comme Jorma Taccone, qui incarnait Adolf Hitler dans le premier opus, ce blocage relève carrément du scandale : « C’est vraiment comme un crime que cela n’ait pas encore été diffusé. » En attendant un éventuel dénouement heureux pour les fans, c’est bien vers les terres folles et inexplorées de Dragonlord que tous les regards se tournent désormais.


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