De passage ce mercredi devant la
Commission de discipline, le président de l’OM devrait bientôt être
fixé.
Le
violent dérapage de Pablo Longoria à Auxerre
continue d’alimenter l’actualité. Alors que le dirigeant espagnol
doit plaider sa cause devant la Commission de discipline ce
mercredi, un nouvel élément est venu compléter ce dossier ces
dernières heures.
Il s’agit de la position de la Direction Technique de
l’Arbitrage au sujet des deux décisions à caractère litigieux
prises par Jérémy Stinat, lors du match opposant l’AJA à l’OM,
samedi soir (3-0). L’instance a clairement donné raison à l’arbitre
de la rencontre et à ses assistants.
La DTA soutient M. Stinat
Sur la situation de penalty potentiel, la DTA explique que le
choix de monsieur Stinat de ne pas siffler penalty était
« la bonne décision » parce que « le pied droit
du défenseur se pose au sol en dehors de la trajectoire du joueur
marseillais, avec le pied droit de ce dernier qui vient heurter le
talon du défenseur ».
Au sujet du deuxième carton jaune adressé à Derek
Cornelius et engendrant son expulsion, la DTA précise
: « les images montrent ainsi clairement que la faute
est commise de manière inconsidérée, c’est-à-dire sans tenir compte
du caractère dangereux ou des conséquences de son acte pour son
adversaire (…). Le joueur marseillais n°13 devait donc bien être
exclu de l’aire de jeu ».
Un rapport accablant pour les dirigeants de l’OM
Ce rapport ne fait évidemment pas les affaires de Pablo Longoria
et Fabrizio Ravanelli, qui ont hurlé au scandale suite à ces deux
décisions précises. Mais il ne devrait pas modifier le barème de
sanction.
De son côté, Jérémy Stinat a brisé le silence dans les colonnes
de L’Équipe. « Je n’ai jamais reçu autant de messages de
ma vie, venus d’anciens collègues, de joueurs, de présidents, de
délégués, d’autres arbitres, ou tout simplement de connaissances.
Cela va bien au-delà du football. J’ai dû avoir plus de 300
messages. Ça n’arrête pas, même en pleine nuit. La violence ? Sur
moi, tout glisse. Ce qui m’embête le plus, c’est quand ça touche la
famille, ça prend aux tripes. On est sur des menaces de mort, même
au-delà…« , a-t-il regretté.
Source link