Un retour fêté s’est mué en bras de fer
contractuel. Santos prépare déjà l’après–prodigé blessé.
En janvier, l’explosion
de joie a résonné à Vila Belmiro. Le club croyait offrir à ses fans
un spectacle grandiose. Les filets tremblaient, la ferveur battait
son plein. Hélas, un coup de tonnerre est venu troubler la
fête.
Le protagoniste de ce
feuilleton porte un nom : Neymar. À 33 ans, le natif de Santos a
signé un contrat court jusqu’en juin.
Mais un nouveau pépin aux ischios l’a renvoyé aux soins. Un
revers cruel pour l’ancien du PSG, dont la fragilité physique
commence à devenir sérieusement préoccupante.
Marcelo Teixeira, le
président, se refuse à lâcher prise. « Si Neymar le veut et que
Santos l’accepte, nous prolongerons jusqu’à la Coupe du Monde 2026
»,
a-t-il expliqué sur TV Globo. Derrière ces mots, une équation
complexe : maintenir un leader en souffrance pour un projet
global.
Le projet Neymar ne tient
qu’à un fil
Le court bail initial
allège la facture, mais la prolongation soulève des questions
financières. Entre primes de présence, garanties médicales et
retombées marketing, Santos doit calculer chaque euro investi.
L’équilibre entre espoir sportif et santé du club reste
fragile.
Bientôt, Neymar devra
trancher. Reste-t-il fidèle à son club formateur, ou optera-t-il
pour un départ en douceur ? Santos, quant à lui, espère un accord
« à l’amiable », gage de stabilité. Mais l’issue de ce
dossier déterminera leur destin commun.
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