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Sorti sur civière lors du derby, Corentin
Tolisso s’est insurgé contre la décision arbitrale. Le milieu
lyonnais dénonce une justice à deux vitesses.
Le choc a glacé Geoffroy-Guichard. Dimanche soir,
dans un derby à haute intensité, Corentin Tolisso a quitté la
pelouse sur une civière après un tacle appuyé de Lucas Stassin. Un
geste qui aurait pu mériter une expulsion directe. Pourtant,
l’arbitre François Letexier, pourtant considéré comme l’un des
meilleurs du pays, n’a pas sorti de carton rouge. Le milieu
lyonnais, encore sous le choc,
a exprimé son incompréhension dans une série de publications sur
Instagram. « Les excuses de Monsieur Letexier
n’atténueront ni la douleur, ni l’incompréhension »,
a-t-il écrit.
Ce n’est pas seulement la douleur physique qui fait réagir
l’ex-Bavarois, mais surtout le sentiment d’une justice arbitraire.
Dans une deuxième publication, Tolisso a partagé une image du tacle
accompagné d’un simple « MDR », lourd de sous-entendus.
Le message est clair : pour lui, l’arbitre a manqué à son devoir de
protection. Et il n’est pas le seul à le penser.
Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes, a fustigé Letexier en
conférence de presse : « Stassin doit être exclu, il
n’y a même pas de discussion. » Un avis partagé par de
nombreux observateurs du foot français.
Tolisso
prépare sa riposte : Letexier visé
Ce n’est pas la première fois que François Letexier se retrouve
au cœur des critiques. À plusieurs reprises cette saison,
son arbitrage a suscité la polémique pour des décisions jugées
incohérentes. Trop sévère sur certaines actions anodines,
aveugle sur d’autres bien plus dangereuses. Cette fois, les
conséquences sont lourdes. Tolisso souffre d’une entorse du genou
et pourrait manquer la fin de saison. Pendant ce temps, Lucas
Stassin, lui, a pu continuer le match et même inscrire un
doublé.
Tolisso en colère, l’arbitre visé
Le débat dépasse le cadre de l’OL. Kombouaré a soulevé un point
crucial : faut-il préserver les arbitres comme les joueurs ?
Letexier sortait d’un quart de finale de Ligue des Champions, un
enchaînement intense qui pourrait affecter sa lucidité.
« Même les meilleurs doivent parfois souffler« ,
a estimé le coach kanak. Ce match relance la question du rythme
imposé aux arbitres dans un calendrier surchargé.
Le cas Tolisso révèle une fracture plus profonde entre les
acteurs du jeu et ceux qui l’arbitrent. L’indignation est réelle,
la blessure aussi. Ce genre de décision fragilise la confiance des
joueurs et du public envers l’institution arbitrale. Et si l’OL
venait à manquer le podium de peu, nul doute que ce fait de jeu
reviendra hanter les mémoires.
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