Le fils de Gianluigi Buffon pourrait
bientôt défendre les couleurs d’une autre nation, créant une énorme
surprise dans le monde du football.
Dans l’ombre d’un géant du football, un nouveau chapitre
s’écrit. Alors que le nom Buffon résonne encore comme un symbole de
l’Italie triomphante, son héritier a fait un choix surprenant. Loin
des couleurs azzurri, ce jeune de 17 ans, prometteur milieu de
terrain, vient de recevoir sa première convocation internationale…
mais pas sous la bannière attendue.
Un drapeau inattendu dévoilé
La révélation tombe : Louis Buffon, fils de Gianluigi, portera
les couleurs de la République tchèque en équipe des moins de 18
ans. Né à Turin, le joueur de Pisa (Serie B) a hérité de la
nationalité tchèque par sa mère, Alena Šeredová,
mannequin et ex-épouse du gardien légendaire. Un choix qui
étonne, mais s’explique par les règles de la FIFA : un joueur peut
représenter un pays en jeunes et en changer une fois senior,
à condition de n’avoir pas disputé de match officiel avec l’équipe
A.
Buffon Jr, entre héritage et indépendance
Louis, ailier gauche formé à la Juventus, cherche à tracer sa
propre route. Malgré une place sur le banc de Pisa face à Cesena le
16 février – une première en professionnel –, il brille en
Primavera (U19) avec 4 buts en 19 matchs. Son entraîneur, Filippo
Inzaghi (ex-coéquipier de son père), salue son « mérite » et sa
maturité, tout en reconnaissant la pression liée à son nom28.
La République tchèque mise sur l’avenir
Les espoirs tchèques voient en lui une pépite. Convoqué pour un
stage à Písek (23-26 février), il pourrait affronter l’Angleterre
et la France en mars14.
Le sélectionneur Václav Jílka se réjouit : « Son intérêt
pour notre projet est resté fort », soulignant une opportunité
de « construire quelque chose de nouveau ».
Et l’Italie dans tout ça ?
Si Gianluigi Buffon, coordinateur de la Squadra Azzurra, observe
la situation avec neutralité officielle, les tifosi italiens
espèrent encore un revirement. Mais Louis, en choisissant Prague
avant Rome, assume une indépendance symbolique. Un pied de nez à
l’héritage ? Plutôt une quête d’identité, dans un football où les
doubles cultures redessinent les frontières710.