Avant de défier le PSG en Ligue des
champions, Aston Villa s’impose largement contre Southampton (3-0)
et gagne en confiance avant le match retour.
Dans l’ombre du choc retour qui l’attend face au PSG mardi
prochain, Aston Villa a retrouvé des couleurs.
Trois jours après la défaite 3-1 concédée au Parc des Princes,
les hommes d’Unai Emery ont relevé la tête contre Southampton,
lanterne rouge déjà condamnée à la relégation. Un adversaire
modeste, certes, mais une victoire large (3-0) qui arrive à point
nommé pour relancer une dynamique et s’installer à la cinquième
place de Premier League, celle qui ouvre les portes de la prochaine
Ligue des champions.
Une première mi-temps à oublier
Pourtant, tout n’a pas été simple dans cette rencontre. Durant
le premier acte, Villa a donné l’impression de jouer au ralenti. Le
rythme, monocorde, trahissait une équipe probablement préoccupée
par son rendez-vous européen à venir. Malgré quelques situations
intéressantes, aucune véritable occasion franche à signaler, et un
tempo trop lent pour désarçonner une défense regroupée. Les
supporters des Villans, venus nombreux à St-Mary, attendaient un
déclic.
Watkins libère Villa, Malen enfonce le clou
Il est venu après la pause, au retour des vestiaires. Plus
incisifs, les Villans se sont installés dans le camp adverse.
Rashford a manqué une belle opportunité à la 52e minute, puis
Asensio a vu son penalty repoussé par Ramsdale à la 59e. Mais la
délivrance n’a pas tardé. À la 63e, Ollie Watkins, entré en jeu peu
avant, a signé un bijou : une volée limpide sous la barre, sur une
transversale millimétrée de Youri Tielemans. De quoi libérer les
esprits.
Six minutes plus tard, Donyell Malen, bien servi par Morgan
Rodgers, a conclu une action rapide d’un tir croisé pour le 2-0.
Aston Villa déroulait enfin. Et dans les arrêts de jeu, John McGinn
a scellé la soirée en marquant le troisième but après un deuxième
penalty manqué… par Asensio. Deux ratés du point de penalty, mais
aucune conséquence.
Cap sur Villa Park, l’esprit libéré
Cette victoire ne gomme pas l’écart à remonter mardi, mais elle
remet du carburant dans le moteur. Le PSG, reposé, reste favori.
Mais Villa, imprévisible et libéré, n’a peut-être pas dit son
dernier mot.