Les amateurs de la série The White Lotus ont trouvé leur nouvelle obsession sur Netflix : une minisérie avec Tina Fey au casting, qui séduit par son intrigue captivante et son humour grinçant, s’imposant rapidement parmi les succès du moment.
Tl;dr
- Série Netflix signée Tina Fey, adaptation moderne du film de 1981.
- Accueil critique globalement positif, mais ton plus doux qu’attendu.
- Succès immédiat sur la plateforme, avenir incertain pour une suite.
Une adaptation inattendue portée par Tina Fey
La nouvelle série événement de Netflix, sobrement baptisée « The Four Seasons », surprend par son ton résolument plus doux que les précédents projets de Tina Fey. Loin des excentricités burlesques qui ont fait le succès de « 30 Rock » ou « Girls5Eva », cette mini-série revisite avec finesse le film culte de 1981 réalisé par Alan Alda. Autour d’une bande d’amis – incarnés notamment par Tina Fey, Will Forte, Colman Domingo, et un irrésistible Steve Carell –, on explore les tumultes relationnels saison après saison. Le pari semblait risqué : donner un nouveau souffle à une comédie dramatique générationnelle, tout en installant une ambiance feutrée propice à l’introspection.
Un accueil critique partagé, mais souvent séduit
Dès sa mise en ligne, la série s’est hissée en tête des audiences mondiales selon les relevés de FlixPatrol. Côté critiques, le consensus penche vers l’enthousiasme – même si quelques bémols sont apparus ici et là. Rotten Tomatoes affiche ainsi un solide 77 %, saluant la signature ciselée de l’humour de Fey : « The Four Seasons isn’t as breezily funny as creator Tina Fey’s best work but often just as witty and wise. » Plusieurs voix louent la maturité du propos et sa capacité à explorer les relations d’adultes sans céder au cynisme. Chez NPR, on évoque même « une méditation sur la valeur des liens adultes dans une époque fragmentée ». À Slate et Vulture, on apprécie que chaque personnage ait droit à une profondeur inédite pour une comédie télévisuelle.
Néanmoins, tout n’est pas parfait : du côté du New York Times ou du Chicago Tribune, certains regrettent une certaine tiédeur émotionnelle ou un humour moins percutant que l’original. Variety résume avec nuance : « The Four Seasons offre des regards justes sur la vie adulte mais peine parfois à trouver son propre rythme. »
Coulisses et ambitions : genèse d’une mini-série singulière
Mais pourquoi adapter aujourd’hui ce classique des années 80 ? La réponse se niche dans la passion de longue date de Tina Fey pour le film original. Après plusieurs années à convaincre studios et ayants droit, elle a pu enfin réunir ses fidèles complices (Lang Fisher, Tracey Wigfield) pour imaginer une version contemporaine centrée sur des préoccupations adultes et un humour subtilement dosé. Pour eux, cette fiction marque un virage assumé : exit l’énergie frénétique du lycée ou du show-business, place à la douceur – quitte à surprendre.
Au fil des épisodes (deux par saison), le spectateur est invité à observer les personnages grandir ensemble… ou s’éloigner. Selon les créatrices, cette approche plus lente est autant une question d’époque qu’un choix artistique : « Aujourd’hui, on a besoin de douceur. Le monde est déjà assez dur comme ça. » Entre complicité tangible à l’écran et volonté affirmée d’explorer autrement la comédie américaine, le pari semble réussi.
L’avenir reste ouvert
Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a été faite quant à une éventuelle saison supplémentaire sur Netflix. Les créatrices s’y disent prêtes… si toute la bande accepte de rempiler. Un suspense discret plane donc autour de ces personnages auxquels beaucoup commencent déjà à s’attacher.
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