Rayan Cherki émerge cette saison comme
l’un des hommes forts de l’Olympique Lyonnais.
Alors que l’Olympique
Lyonnais joue son avenir européen ce jeudi soir sur la
pelouse d’Old Trafford contre Manchester United en quart de finale
de Ligue Europa, un homme concentre toutes les attentions dans les
rangs lyonnais : Rayan Cherki.
Du haut de ses 21 ans, le grand espoir du foot français exprime
enfin la pleine mesure de son talent. Décisif, altruiste,
irréprochable dans son attitude, Cherki enchaîne les prestations de
haute volée avec son club formateur.
Le vice-champion olympique sera encore l’un des hommes forts de
l’Olympique Lyonnais en Angleterre, aux côtés de Georges Mikautdaze
et Corentin Tolisso.
« Rayan Cherki a une qualité technique difficile à trouver
ailleurs »
Appelé à s’exprimer sur sa pépite, Paulo Fonseca n’y est pas
allé par quatre chemins. « Rayan est un joueur
unique, s’est enthousiasmé le technicien portugais dans les
colonnes de L’Équipe. Il a besoin d’améliorer beaucoup de
choses mais il a une qualité technique difficile à trouver
ailleurs. J’ai été dans d’autres grands clubs et j’ai rarement vu
ce genre de joueur. Rayan, c’est le talent. Parfois, en pleine
séance, je me dis : ‘Comment voit-il ces choses ? Comment
trouve-t-il ce gars alors qu’il n’y a pas d’espace ?’ C’est juste
le talent, et ça peut faire la différence. Bien sûr, je n’aime pas
quand il n’est pas assez concerné pour défendre, mais on ne peut
pas tout avoir avec ce genre de joueurs ».
L’entraîneur de l’OL relève toutefois quelques axes de
progression chez son joyau. « Rayan est un joueur
incroyable, Mais il veut être là où est la balle, il n’a pas
forcément la patience pour attendre au bon endroit. Je pense que ce
genre de joueurs, tu ne peux pas les changer comme ça. Aujourd’hui,
Rayan est différent. Il peut venir deux ou trois fois pour toucher
la balle alors qu’on n’en a pas besoin… Mais quand je suis arrivé,
il le faisait tout le temps. Ce que j’essaie de faire avec lui,
c’est de ne pas l’éloigner de sa liberté, parce que cette liberté
fait la différence dans les trente derniers mètres. J’essaye de lui
faire comprendre comment jouer dans la phase 1 et la phase 2, quand
il faut qu’il vienne au ballon et quand on n’en a pas besoin. Ce
que j’aime chez lui, c’est que c’est un bon garçon, prêt à écouter.
Quand je lui demande quelque chose, il essaie de le faire, même si
parfois il l’oublie ».
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