Dans un podcast très suivi, Allan
Saint-Maximin a livré une confession qui a enflammé les réseaux
sociaux et déclenché un débat brûlant.
Loin des terrains et de ses
dribbles spectaculaires, Allan Saint-Maximin s’est récemment
illustré par ses mots. L’ancien joueur de Newcastle, désormais
exilé en Arabie saoudite, a provoqué une vague de réactions en
ligne
après un passage très remarqué dans l’émission « Zack en roue
libre ». Sans filtre, l’ailier français y a tenu un
discours qui a divisé, entre franchise saluée et cynisme
dénoncé.
Interrogé sur les raisons de
son départ pour Al-Ahli, Saint-Maximin n’a pas esquivé. Il a assumé
avoir accepté l’offre saoudienne pour des considérations
financières. Mieux : il s’en est expliqué sans détour, évoquant une
proposition « de toute une vie ». Passer de 3 à
15 millions d’euros net par saison sur trois ans, soit 45 millions
nets au total, lui a semblé « irréel ». Une
honnêteté rare dans un monde où les discours sont souvent policés,
mais qui n’a pas manqué de faire grincer des dents.
Sur les réseaux, les critiques
n’ont pas tardé. Certains dénoncent une vision trop matérialiste du
football, d’autres regrettent une forme d’abandon sportif. Mais si
le débat fait rage, la sincérité de Saint-Maximin mérite aussi
d’être soulignée. Il n’a pas tenté de masquer la vérité, ni de
travestir ses motivations derrière des arguments diplomatiques. Il
a dit tout haut ce que d’autres préfèrent taire.
Saint-Maximin, sincère… et ça
ne passe pas auprès de tous
Son récit, mêlé d’émotion et
de reconnaissance, évoque son parcours modeste et la transformation
radicale de sa vie : « J’ai commencé avec 300 euros par
mois », rappelle-t-il. « Aujourd’hui, je peux
offrir une meilleure vie à mes enfants, à mes parents ».
En creux, c’est aussi le reflet d’un système où les clubs européens
vendent sans états d’âme… et où les joueurs saisissent des
opportunités.
Saint-Maximin ne cherche pas
l’absolution. Il livre sa vérité, sans artifices. Et si cela
dérange, c’est peut-être parce que cela touche un point sensible :
l’argent et le football entretiennent, depuis toujours, une
relation aussi puissante que taboue.