Entré en jeu en toute fin de Clasico, un
jeune joueur du Real Madrid est devenu la cible d’insultes… pour
une occasion manquée à la 89e minute.
À la 89e minute du
Clasico,
alors que le Real Madrid est mené 4-3 par le FC Barcelone,
Victor Muñoz, tout juste entré en jeu à la place de Vinicius Jr, se
retrouve seul face à Szczesny après une offrande parfaite de Kylian
Mbappé. Le jeune attaquant madrilène, 21 ans, manque le cadre. Une
occasion en or, envolée. Quelques minutes plus tard, le match est
terminé. Le Real s’incline, la Liga s’envole… et les réseaux
s’embrasent.
Une violence verbale
insensée contre un débutant
Muñoz, qui disputait
là son tout premier match en Liga, a été la cible de commentaires
d’une rare cruauté. Sur les réseaux sociaux, certains supporters du
Real sont allés jusqu’à lui demander… de prendre sa retraite.
D’autres ont inondé son compte Instagram d’insultes, au point que
le joueur a dû désactiver les commentaires. Le plus glaçant dans
cette histoire ? Le fait qu’on parle d’un jeune formé au club,
auteur de 10 buts et 7 passes cette saison avec la Castilla.
Un club où plus rien ne
semble sacré
Cette scène traduit
une vérité dérangeante : le Real Madrid est devenu un environnement
où la moindre erreur se paie au prix fort, même lorsqu’on débute.
Fini le respect, finie la bienveillance. Dans une institution qui a
toujours magnifié ses légendes, on semble désormais prêt à
sacrifier ses jeunes pour un ballon mal négocié. La pression est
telle que l’on n’hésite plus à détruire des carrières avant même
qu’elles ne commencent.
Une défaite, mais
surtout un malaise
Le Clasico aurait pu
être une soirée d’apprentissage pour Muñoz. Il est devenu un
cauchemar. Et plus encore : le reflet d’un climat toxique où la
passion vire à l’excès. Si la frustration est compréhensible après
une défaite aussi lourde de conséquences, l’acharnement contre un
débutant trahit une dérive bien plus profonde.
Muñoz, victime collatérale
d’un système déshumanisé
Difficile de savoir
ce que l’avenir réserve au jeune attaquant. Mais une chose est sûre
: en ce 11 mai, ce n’est pas une simple occasion qu’il a manquée,
c’est l’indulgence d’un public qui, visiblement, ne pardonne plus
rien.