Luis Enrique assume la défaite du PSG
contre Botafogo et appelle ses joueurs à rebondir rapidement,
fidèle à l’esprit de résilience du club.
Après la démonstration contre l’Atlético Madrid,
le Paris Saint-Germain est brutalement redescendu sur terre face à
Botafogo lors du Mondial des clubs. Un revers inattendu (0-1),
mais loin de plonger le club dans la crise, tant Luis Enrique a
insisté sur la capacité de son groupe à surmonter les moments
difficiles. “Avoir des mauvais moments et les surmonter est
notre spécialité”, a-t-il martelé au micro de DAZN, refusant
toute inquiétude excessive et préférant rappeler les débuts
laborieux en Ligue des champions, finalement soldés par un sacre
éclatant.
Luis Enrique : lucidité et respect pour l’adversaire
Pour le technicien espagnol, cette défaite ne doit rien au
hasard. Il a tenu à saluer la performance de Botafogo, estimant
même que l’équipe brésilienne “est peut-être la meilleure
équipe affrontée cette saison”. Paris a dominé la possession
et les statistiques, mais a manqué d’inspiration et d’efficacité.
“C’était un match serré dès le début avec beaucoup de
difficultés pour créer des occasions. Ils ont très bien défendu,
ils ont fait un très bon match”, a résumé Luis Enrique,
rappelant que ses joueurs avaient déjà connu ce type de scénario et
avaient toujours trouvé les ressources pour réagir.
Dans les vestiaires, la déception était palpable. Désiré Doué,
titulaire, pointait du doigt le manque de réalisme : “On n’a
pas été efficaces, eux l’ont été. Ce match doit servir à
rebondir.” Même son de cloche chez Warren Zaïre-Emery, qui
réfute toute démobilisation mais admet que la rotation opérée n’a
pas eu les effets escomptés. Malgré 70% de possession et 14
frappes, Paris n’a pas su concrétiser sa domination.
Un groupe programmé pour réagir
Pour l’entraîneur parisien, l’enjeu n’est pas de s’appesantir
sur ce revers mais bien d’en tirer les leçons, fidèle à l’ADN du
club. “Notre équipe est spécialiste pour gérer les mauvais
moments”, a insisté Luis Enrique, convaincu que la
qualification reste largement accessible. Les Parisiens savent que
chaque match du Mondial des clubs impose une exigence extrême, et
que la moindre défaillance se paie cash.
Rien n’est perdu, Paris garde toutes ses chances dans la
compétition et se tourne désormais vers un match crucial contre
Seattle. Les propos de Doué sonnent comme un mot d’ordre :
“Rien n’est joué, rien n’est fini, on a un prochain match à
jouer et on va aller le gagner.” Pour Paris, l’heure est à la
remobilisation, et la réaction attendue lundi soir s’annonce déjà
décisive pour la suite du parcours.
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