Bien que misant sur un projet de trois
ans, le président de l’OM, Pablo Longoria, pourrait être lâché (une
fois de plus) par son entraîneur.
Il est probablement difficile d’afficher publiquement un
caractère très ambitieux tout en faisant preuve de modestie. On
n’en voudra pas alors au président de l’OM, Pablo Longoria quand,
en septembre dernier, il parlait d’un projet de trois saisons et
qu’en ce mois d’avril, le flou entoure La Commanderie.
« Notre objectif est de construire un projet sur trois
ans », avait déclaré le dirigeant espagnol dans le cadre du «
Thinking Football Summit », après un exercice 2023-2024 minable
achevé à la 8e place. Longoria comptait bien pour cela s’appuyer
sur un entraîneur capable dans cette période d’installer une
identité et un projet de jeu dans le vestiaire.
Or, la position de Roberto De Zerbi s’est fragilisée avec les
récents résultats au point que ce dernier hésite en parlant
d’avenir. « Si je devais rester ici l’an prochain, et si on
amène des joueurs qui s’adaptent à un 4-2-3-1, mon système favori,
je jouerais ainsi », a confié l’Italien, vendredi devant les
médias, à la veille d’OM-Montpellier (30e journée de Ligue 1).
Garder l’entraîneur même en cas de catastrophe
Longoria et son staff peuvent-ils s’offrir un nouveau changement
de coach l’été prochain ? On ne le souhaite pas pour l’OM et ses
supporters mais cela signifierait probablement que Roberto De Zerbi
a échoué. C’est à dire que Leonardo Balerdi et consorts rateraient
la qualification directe pour la Ligue des champions.
Annoncer un projet de trois ans doit aussi vouloir dire
conserver son entraîneur, même en cas de catastrophe. Ce qui
arriverait si les joueurs de l’OM ne se relevaient pas des cinq
défaites subies lors des sept derniers matches de Championnat pour
terminer hors du Top 4 le mois prochain.