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L’équipe d’Italie traverse une période de
crise. La probable nomination de Gennaro Gattuso à la tête de la
sélection n’est pas un signe très rassurant.
Lundi, l’Italie débutera une nouvelle aventure. Gennaro Gattuso
va succéder à Luciano Spalletti sur le banc de la Nazionale, assure
samedi La Gazzetta dello Sport. Le choix de l’ancien
entraîneur de l’OM pose beaucoup de questions et suscite de gros
doutes.
Comment un technicien à la carrière semée d’échecs peut devenir
le sélectionneur des champions d’Europe 2021 ? Selon plusieurs
médias italiens, Gennaro Gattuso est un choix par défaut après les
refus de Claudio Ranieri et Stefano Pioli notamment. L’hypothèse
Roberto Mancini, l’homme du sacre européen, avait aussi été
avancée.
Gennaro Gattuso, 47 ans, intégrerait dans son staff Leonardo
Bonucci et Andrea Barzagli, anciens défenseurs italiens et
coéquipiers lors du titre de champion du monde 2006. Comme
Gianluigi Buffon déjà dans l’équipe dirigeante de la Nazionale.
Giflée en Norvège
Gattuso est libre depuis la fin de son contrat, le 6 juin, avec
le club croate d’Hadjuk Split où il n’est resté qu’une saison.
Avant cela, il avait été prié de quitter l’Olympique de Marseille,
en février 2024, après cinq mois jugés insatisfaisants, pour ne pas
dire autre chose.
Son expérience au FC Valence (Espagne), 22 matches entre juillet
2022 et janvier 2023, s’était également soldé sur un échec. Un CV
médiocre qui ne l’empêche pas de veiller désormais aux destinées
d’une nation moralement atteinte. L’Italie, on le rappelle, n’a pas
réussi à se qualifier pour les deux dernières éditions de la Coupe
du monde (2022, 2018).
Après deux premiers matches des éliminatoires de la Coupe du
monde 2026 disputés dans le groupe I, l’Italie compte une victoire,
le 9 juin contre la Moldavie, et surtout une défaite subie trois
jours plus tôt en Norvège (3-0). Une gifle qui avait précipité la
fin de l’aventure de Luciano Spalletti, bien qu’encore sur le banc
face à la Moldavie.
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