Zanetti n’envisage qu’un seul scénario
pour la finale : la victoire de l’Inter. Et Paris ? Il le respecte,
mais ne le craint pas.
À l’heure de plonger dans une
nouvelle finale de Ligue des champions, Javier Zanetti ne cache ni
sa fierté, ni son optimisme. L’Inter Milan, selon lui, est tout
simplement prêt. Et si le vice-président du club italien rend
hommage à la belle saison des Nerazzurri, c’est aussi pour mieux
annoncer la couleur : à Munich, il n’y aura pas de complexe, encore
moins de peur. « On a une revanche à prendre »,
glisse-t-il en évoquant la finale perdue face à City en 2023.
Cette fois, la légende argentine est persuadée que l’issue sera
différente.
Ce n’est qu’après avoir affiché
une confiance à peine voilée que Zanetti glisse quelques mots sur
le PSG. Des propos polis, presque mécaniques : « Ce sera un
match compliqué, Paris est une belle équipe, avec un grand
entraîneur. » Il cite Donnarumma, Dembélé, l’identité de jeu.
Mais on sent bien que l’essentiel est ailleurs. Le club de la
capitale n’inspire pas la crainte, encore moins l’admiration. Une
position tranchée qui pourrait piquer au vif les supporters
parisiens, et rappeler que l’Inter n’a jamais cessé d’être un cador
européen, habitué aux sommets.
Dans son analyse plus large,
Zanetti n’oublie pas d’évoquer les piliers du projet interiste. Il
couvre d’éloges Simone Inzaghi, un coach « suivi par tout le
groupe », doté de « principes très clairs ». Et bien
sûr Lautaro, qu’il compare à lui-même pour sa fidélité et son rôle
de capitaine. Un héritier spirituel, selon lui, à qui il souhaite
« une carrière remplie de titres avec l’Inter ». Le
message est clair : le club construit dans la stabilité, pas dans
l’agitation.
Zanetti évacue le PSG : « Ce
sera notre moment »
Zanetti profite aussi de
l’échange pour dire tout le bien qu’il pense du nouveau format de
la Ligue des champions. Plus exigeant, plus compétitif selon lui.
Et même si cela signifie davantage de matchs, il considère que cela
favorise le spectacle. La C1, selon lui, reste « la plus grande
fête du football après la Coupe du monde ».
À ses yeux, la finale de
samedi est bien plus qu’un simple match. C’est une célébration de
l’identité interiste, une revanche émotionnelle, et peut-être
l’ultime confirmation que ce projet, amorcé depuis plusieurs
saisons, touche à sa plénitude. Paris est prévenu : dans l’esprit
de Zanetti, l’Inter n’a pas fait tout ce chemin pour échouer à
nouveau.
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